Mafia PS 13 : Sylvie Andrieux, un pas de plus vers la correctionnelle
Perspective communiste
Sylvie Andrieux, députée (PS) de Marseille renvoyée devant le tribunal correctionnel pour détournement de fonds publics
Le procureur de la République Jacques Dallest a adressé, vendredi, au juge d'instruction Franck Landou, son réquisitoire - un document de 150 pages - au terme duquel il demande le renvoi devant le tribunal de vingt et une des vingt-trois personnes mises en examen dans l'affaire dite des "subventions du Conseil régional". Plusieurs associations entièrement fictives avaient reçu 700 000 € entre 2005 et 2007.
L'enquête du juge Landou avait cheminé au sein même du Conseil régional avec la mise en examen de deux des plus proches collaborateurs du président (PS) Michel Vauzelle. Ces derniers, Franck Dumontel et Jules Le Boeuf Nyssen, à l'époque directeur de cabinet et directeur général des services, font l'objet de réquisitions de non-lieu. Le parquet signifie ainsi l'absence d'implication de la haute hiérarchie du Conseil régional dans le processus de fraude et même de défaillance du contrôle.
Les choses ont pris un tour politique lorsque Rolland Balalas, le plus proche collaborateur de Sylvie Andrieux au Conseil régional, a expliqué ces subventions par des visées clientélistes et électoralistes. "Mme Andrieux utilise sans discernement les fonds publics sans se soucier de ce qu'il y a derrière. Elle se fout complètement de savoir si ce que l'on finance est bon ou pas bon dans la mesure où ça augmente sa popularité dans les quartiers." L'argent public finissait parfois dans les bistrots, comme l'a expliqué un colleur d'affiches à la tête d'une association : "Dans la folie, quand j'avais cet argent, j'ai gaspillé, j'ai flambé. Je suis allé dans les bars, j'ai dépensé sans compter."
L'enquête du juge Landou avait cheminé au sein même du Conseil régional avec la mise en examen de deux des plus proches collaborateurs du président (PS) Michel Vauzelle. Ces derniers, Franck Dumontel et Jules Le Boeuf Nyssen, à l'époque directeur de cabinet et directeur général des services, font l'objet de réquisitions de non-lieu. Le parquet signifie ainsi l'absence d'implication de la haute hiérarchie du Conseil régional dans le processus de fraude et même de défaillance du contrôle.
Les choses ont pris un tour politique lorsque Rolland Balalas, le plus proche collaborateur de Sylvie Andrieux au Conseil régional, a expliqué ces subventions par des visées clientélistes et électoralistes. "Mme Andrieux utilise sans discernement les fonds publics sans se soucier de ce qu'il y a derrière. Elle se fout complètement de savoir si ce que l'on finance est bon ou pas bon dans la mesure où ça augmente sa popularité dans les quartiers." L'argent public finissait parfois dans les bistrots, comme l'a expliqué un colleur d'affiches à la tête d'une association : "Dans la folie, quand j'avais cet argent, j'ai gaspillé, j'ai flambé. Je suis allé dans les bars, j'ai dépensé sans compter."
