Malgré le blocus des Etats-Unis, l'économie redémarre à Cuba
Perspective communiste
La croissance est de retour, la production redémarre, les devises reviennent. Le blocus illégal des Etats-Unis, renforcé pendant la pandémie de Covid-19, n'aura réussi qu'a attaquer les droits humains fondamentaux des cubain.e.s et à renforcer l'attachement de ces derniers au socialisme.
Cuba continue et lutte tous les jours pour montrer que l'on a pas besoin du capitalisme pour exister.
Article et traduction Nico Maury
L'économie cubaine devrait croître de 4% en 2022, après avoir enregistré une croissance estimée à 2% cette année malgré le blocus illégal des Etats-Unis et la pandémie, selon le Premier ministre Manuel Marrero.
L'île socialiste "devrait surmonter les contractions que nous avons vues en 2019 et 2020, même si nous n'atteignons pas la même activité économique de 2019" explique Marrero dans son rapport.
Le taux de chômage à Cuba s'élève à 1,4%, "ce qui, selon les normes internationales, correspond au plein emploi, même si le taux a légèrement augmenté". Quelque 3,9 millions de personnes sont employées par l'État et 1,5 million dans le secteur privé, selon le document.
Marrero a déclaré que l'inflation serait une priorité en 2022, ajoutant qu'"un groupe de travail évalue les mesures pour la contrôler et la contenir".
L'augmentation du coût de la vie touche aussi Cuba. Les rapports officiels parlent d'une inflation forte de 6900% sur le marché informel et 222% pour le marché régulé (étatique).
Cette inflation s'explique par deux facteurs :
Interne : Réforme monétaire et abandon du pesos convertible (CUC)
Externe : Pénuries provoquées par le renforcement du blocus étasunien et la pandémie de COVID-19
Pour tenter de limiter les conséquences de la hausse des prix après la réforme monétaire, Cuba a augmenté les salaires. Mais cela n'a pas suffit, notamment à cause du blocus et de la pandémie. Il a manqué près de 700 millions de dollars dans l'économie cubaine en 2021, et 2,4 milliards de dollars en 2020, le tout renforcé par une pénurie d'approvisionnement, à laquelle s'est ajoutée l'arrivée tardive de produits subventionnés comme le poulet ou le lait en poudre, des produits qui auparavant ne manquait jamais.
Ajouté à cela l'inflation est aussi liée à l'augmentation des coûts de manière première en général.
Dans les prochains jours, le gouvernement de Cuba va exercer un plus grand contrôle sur les prix et de procéder à des audits des acteurs économiques. Le but est de neutraliser les acteurs qui jouent de cette situation pour déstabiliser l'île.
Cela ne résoudra pas tout, mais le gouvernement est sur le terrain pour trouver des solutions, en lien avec les habitant.e.s, pour refermer la page des années 2019-2021.
L'île socialiste "devrait surmonter les contractions que nous avons vues en 2019 et 2020, même si nous n'atteignons pas la même activité économique de 2019" explique Marrero dans son rapport.
Le taux de chômage à Cuba s'élève à 1,4%, "ce qui, selon les normes internationales, correspond au plein emploi, même si le taux a légèrement augmenté". Quelque 3,9 millions de personnes sont employées par l'État et 1,5 million dans le secteur privé, selon le document.
Marrero a déclaré que l'inflation serait une priorité en 2022, ajoutant qu'"un groupe de travail évalue les mesures pour la contrôler et la contenir".
L'augmentation du coût de la vie touche aussi Cuba. Les rapports officiels parlent d'une inflation forte de 6900% sur le marché informel et 222% pour le marché régulé (étatique).
Cette inflation s'explique par deux facteurs :
Interne : Réforme monétaire et abandon du pesos convertible (CUC)
Externe : Pénuries provoquées par le renforcement du blocus étasunien et la pandémie de COVID-19
Pour tenter de limiter les conséquences de la hausse des prix après la réforme monétaire, Cuba a augmenté les salaires. Mais cela n'a pas suffit, notamment à cause du blocus et de la pandémie. Il a manqué près de 700 millions de dollars dans l'économie cubaine en 2021, et 2,4 milliards de dollars en 2020, le tout renforcé par une pénurie d'approvisionnement, à laquelle s'est ajoutée l'arrivée tardive de produits subventionnés comme le poulet ou le lait en poudre, des produits qui auparavant ne manquait jamais.
Ajouté à cela l'inflation est aussi liée à l'augmentation des coûts de manière première en général.
Dans les prochains jours, le gouvernement de Cuba va exercer un plus grand contrôle sur les prix et de procéder à des audits des acteurs économiques. Le but est de neutraliser les acteurs qui jouent de cette situation pour déstabiliser l'île.
Cela ne résoudra pas tout, mais le gouvernement est sur le terrain pour trouver des solutions, en lien avec les habitant.e.s, pour refermer la page des années 2019-2021.
