Malgré les violences anticommunistes, le Parti communiste (CPIM) remporte 19,47% des voix lors élections municipales
Perspective communiste
Les élections dans le nord de l'Inde peuvent être souvent qualifiées de farce, notamment dans les états dirigés par les nationalistes du BJP.
Les violences anticommunistes au Tripura (petit état du nord-est de l'Inde) auront permis aux nationalistes du BJP de remporter très largement les élections municipales.
Article et traduction Nico Maury
Il y avait 334 circonscriptions en jeu lors de ces élections (13 conseils municipaux et 6 Nagar Panchayats). Dans 112 d'entres elles, le BJP était sans adversaire, empêchant ses concurrents de déposer les papiers nécessaires pour être candidat. Au final et sans réelle surprise, le BJP a remporté 329 sièges et 59,74% des voix.
Le Parti Communiste d'Inde (Marxiste) conserve 3 sièges et parvient, malgré les violences et la concurrence du Trinamool Congress, a rester la principale force d'opposition dans le Tripura. Le CPI(M) remporte 19,47% des voix alors qu'il n'était présent que dans certaines circonscriptions et en alliance avec d'autres organisations communistes au sein du Left Front.
Ainsi Mohit Lal, Shankar Lal Das et Suresh Munda porteront les couleurs du Parti communiste dans les conseils municipaux du Tripura.
Le CPI(M) a dénoncé les bourrages d'urnes, des interdictions d'entrer dans des bureaux de vote, des violences lors des élections et demande l'annulation des scrutins incriminés. Depuis le mois de septembre et l'explosions des violences anticommunistes, des milliers de militant.e.s communistes ont été victime des nationalistes (le bilan des violences)
"Le BJP a une fois de plus fait des élections au Tripura une farce totale par le biais d'une terreur sans précédent et par l'utilisation effrontée du pouvoir de l'État, qui a été ouvertement facilitée par le rôle partisan de la Commission électorale de l'État" déclare le Comité du Left Front. "Même les directives de la Cour suprême pour organiser des élections libres et équitables n'ont volontairement pas été respectées par la police d'État, ce qui a aidé les hommes de main du BJP à truquer le vote en faveur du pouvoir."
Le CPI(M) et le Left Front saluent leurs électeurs, qui contre toute attente, "ont réussi à voter en faveur des candidat.e.s du Front de gauche, nombre d'entre eux devant verser le sang et faire face à des intimidations".
Les autres alliés du CPI(M) dans le Front de gauche ont recueilli 1,52% des voix : Le Parti Communiste d'Inde (CPI) remporte 0,76 % des voix, le Parti socialiste révolutionnaire (RSP) 0,44 % et le Forward Bloc0,32 %. Au total le Left Front a rassemblé 20,99% des voix.
Le Trinamool congress, nouveau dans le paysage politique du Tripura, a célébré "sa victoire" un court instant. Un court temps car le AITC ne parvient pas à dépasser le CPI(M) en voix 16,77% contre 19,47%, et son seul élu municipal vient d'annoncer qu'il rejoignait le BJP. En même temps, le BJP a besoin du AITC pour affaiblir son opposition et affaiblir les communistes.
Parmi les autres partis, l'Indian Congress disparait du paysage politique avec 2,04% des voix et le Tipraha Indigenous Progressive Regional Alliance remporte 1 siège et 1,98% des voix.
Le Parti Communiste d'Inde (Marxiste) conserve 3 sièges et parvient, malgré les violences et la concurrence du Trinamool Congress, a rester la principale force d'opposition dans le Tripura. Le CPI(M) remporte 19,47% des voix alors qu'il n'était présent que dans certaines circonscriptions et en alliance avec d'autres organisations communistes au sein du Left Front.
Ainsi Mohit Lal, Shankar Lal Das et Suresh Munda porteront les couleurs du Parti communiste dans les conseils municipaux du Tripura.
Le CPI(M) a dénoncé les bourrages d'urnes, des interdictions d'entrer dans des bureaux de vote, des violences lors des élections et demande l'annulation des scrutins incriminés. Depuis le mois de septembre et l'explosions des violences anticommunistes, des milliers de militant.e.s communistes ont été victime des nationalistes (le bilan des violences)
"Le BJP a une fois de plus fait des élections au Tripura une farce totale par le biais d'une terreur sans précédent et par l'utilisation effrontée du pouvoir de l'État, qui a été ouvertement facilitée par le rôle partisan de la Commission électorale de l'État" déclare le Comité du Left Front. "Même les directives de la Cour suprême pour organiser des élections libres et équitables n'ont volontairement pas été respectées par la police d'État, ce qui a aidé les hommes de main du BJP à truquer le vote en faveur du pouvoir."
Le CPI(M) et le Left Front saluent leurs électeurs, qui contre toute attente, "ont réussi à voter en faveur des candidat.e.s du Front de gauche, nombre d'entre eux devant verser le sang et faire face à des intimidations".
Les autres alliés du CPI(M) dans le Front de gauche ont recueilli 1,52% des voix : Le Parti Communiste d'Inde (CPI) remporte 0,76 % des voix, le Parti socialiste révolutionnaire (RSP) 0,44 % et le Forward Bloc0,32 %. Au total le Left Front a rassemblé 20,99% des voix.
Le Trinamool congress, nouveau dans le paysage politique du Tripura, a célébré "sa victoire" un court instant. Un court temps car le AITC ne parvient pas à dépasser le CPI(M) en voix 16,77% contre 19,47%, et son seul élu municipal vient d'annoncer qu'il rejoignait le BJP. En même temps, le BJP a besoin du AITC pour affaiblir son opposition et affaiblir les communistes.
Parmi les autres partis, l'Indian Congress disparait du paysage politique avec 2,04% des voix et le Tipraha Indigenous Progressive Regional Alliance remporte 1 siège et 1,98% des voix.