Manifestation pour "l'abolition des privilèges" devant le Cap Nègre
Nicolas Maury
des élus du Parti communiste, des syndicalistes ont manifesté mercredi après-midi au Cap Nègre (Var), devant la résidence de vacances du chef de l'Etat pour demander "l'abolition des privilèges"
"Il est indécent que 200 familles se partagent 80% du patrimoine national alors que 80% de la population n'en ont que 20%", a déclaré devant la presse et les militants, le secrétaire fédéral du PCF et conseiller régional Alain Bolla.
Les manifestants, qui voulaient célébrer l'anniversaire de l'abolition des privilèges par l'Assemblée constituante le 4 août 1789, ont déployé devant la résidence du Cap Nègre deux banderoles proclamant "Non au retour des privilèges", "Faisons payer les banques, pas les peuples".
Un discret mais efficace service d'ordre mis en place par la gendarmerie a cantonné les manifestants à une trentaine de mètres de l'entrée du domaine du Cap Nègre, évitant ainsi tout incident.
Les manifestants, qui voulaient célébrer l'anniversaire de l'abolition des privilèges par l'Assemblée constituante le 4 août 1789, ont déployé devant la résidence du Cap Nègre deux banderoles proclamant "Non au retour des privilèges", "Faisons payer les banques, pas les peuples".
Un discret mais efficace service d'ordre mis en place par la gendarmerie a cantonné les manifestants à une trentaine de mètres de l'entrée du domaine du Cap Nègre, évitant ainsi tout incident.
"Il n'y a jamais eu autant de différences entre les habitants du Cap Nègre, du Cap d'Antibes et la population", a dit le conseiller régional PCF Gérard Piel.
Pour lui, "Nicolas Sarkozy ne mérite pas les vacances, il doit retourner à l'Elysée travailler". "Il est temps de retrouver les valeurs de la République car la France, avec ses 12.000 euros de cigares et son permis de construire bidonné est devenue une République bananière".
Il a aussi demandé "l'arrêt des lois scandaleuses, comme celles sur la sécurité, les gens de voyage".
Après trois quarts d'heure aux cris de "A bas les privilèges, réveillons Sarkozy", la manifestation s'est disloquée sans incident.
Pour lui, "Nicolas Sarkozy ne mérite pas les vacances, il doit retourner à l'Elysée travailler". "Il est temps de retrouver les valeurs de la République car la France, avec ses 12.000 euros de cigares et son permis de construire bidonné est devenue une République bananière".
Il a aussi demandé "l'arrêt des lois scandaleuses, comme celles sur la sécurité, les gens de voyage".
Après trois quarts d'heure aux cris de "A bas les privilèges, réveillons Sarkozy", la manifestation s'est disloquée sans incident.