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Marie-George Buffet a défendu à Orléans son projet de loi contre les licenciements

Nicolas Maury

La secrétaire nationale du Parti communiste est venue, lundi, dire son soutien aux salariés en lutte dans le Loiret, dans le cadre du scrutin européen du 7 juin prochain

Marie-George Buffet a défendu à Orléans son projet de loi contre les licenciements
« Je ne suis pas là pour défendre mon personnage ni mon parti, mais pour que se dégagent des issues à vos luttes. » Le message a été répété, plusieurs fois. Ce n'est pas seulement pour faire de « l'anti-sarkozysme » primaire que Marie-George Buffet a tenu, lundi après-midi, à rencontrer les salariés de l'agglomération orléanaise, mais également « pour faire des propositions concrètes, et les défendre ».

Le « Smic à 1.600 € »

Après les employés de Duralex (La Chapelle-Saint-Mesmin), c'est donc devant ceux de Federal Mogul (Saint-Jean-de-la-Ruelle), où 34 postes doivent être supprimés, que la secrétaire nationale du PCF a présenté les trois propositions de loi qu'elle vient de déposer, et qui seront discutées, le 28 mai, à l'Assemblée nationale.

La première proposition, a-t-elle indiqué devant une petite assemblée - un barnum avait été aménagé, place Paul-Bert, et une vingtaine de salariés avaient débrayé pour l'occasion - « vise à interdire les licenciements chaque fois qu'il y a versement d'argent public, et de dividendes pour les actionnaires. Elle a également pour objectif d'accentuer le pouvoir des organisations syndicales et de mettre en place un salaire minimum européen, qui porterait le Smic, en France, à 1.600 €, pour éviter le dumping social ».

La seconde proposition de loi veut « interdire les stocks-options et les parachutes dorés ». La troisième « empêcher que la directive sur la notion d'entreprise de droit européen puisse s'appliquer aux salariés de notre pays. Invitez vos députés à venir à l'hémicycle le 28 mai pour qu'ils viennent vous aider de façon efficace en votant ces propositions de loi ! », a souligné la députée de Seine-Saint-Denis, avant de rejoindre le quartier de La Source où l'attendaient d'autres citoyens « en lutte » : personnel hospitalier, enseignants-chercheurs, facteurs, retraités...

Une centaine de personnes se sont retrouvées, salle Pellicer, au meeting de la candidate. Car, en ligne de mire, « il y a aussi une journée d'action à ne pas oublier : les élections du 7 juin prochain ! », a rappelé la représentante du Front de gauche aux européennes, avec Jean-Luc Mélenchon.


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