Perspective Com
Marie George Buffet entend 'se battre jusqu'au bout' contre les 'listes de divisions' PS

Nicolas Maury

Marie-George Buffet a assuré jeudi qu'elle se battrait "jusqu'au bout" pour empêcher des listes "de "division" socialistes contre des maires communistes en Seine-Saint-Denis et a défendu Hervé Bramy, président du conseil général, dont le PS convoite le siège

Marie George Buffet entend 'se battre jusqu'au bout' contre les 'listes de divisions' PS
"Je n'accepte pas ce qu'on appelle, dans le langage politiquement correct, des primaires et qui sont de fait des listes de divisions", a affirmé la secrétaire nationale du PCF lors d'une conférence de presse à Saint-Ouen, dans le cadre d'une tournée dans plusieurs villes de Seine-Saint-Denis.

Mme Buffet a rencontré les maires sortants communistes d'Aubervilliers, de La Courneuve, Pierrefitte, Villetaneuse et Saint-Denis, tous confrontés à des listes concurrentes socialistes.

A Bobigny et Saint-Ouen elle s'est réjouie du "rassemblement de la gauche" derrière les maires communistes Catherine Peyge et Jacqueline Rouillon. "Dans plus de 90% des villes en France la gauche part unie mais il y a encore trop d'endroits où cette unité ne s'est pas encore réalisée", a-t-elle regretté.

Mme Buffet a appelé le PS, dans ce département "populaire où la droite fait particulièrement mal", à "ne pas pas aller dans un courant fratricide où chacun veut chercher à prendre le fauteuil de l'autre".

"Nous nous battons pour un conseil général en Seine-Saint-Denis qui reste à gauche sous la présidence de Hervé Bramy", a-t-elle affirmé, alors que le socialiste Claude Bartolone espère enlever le département.

"Jusqu'au bout, essayons de faire reculer cette division", a-t-elle lancé, estimant qu'il était "encore temps" avant le dépôt des listes le 21 février.

"Je suis lucide, je sais qu'on ne résoudra pas toutes les situations où il y a aujourd'hui des listes de division" mais "on peut encore faire bouger les choses dans certaines localités", a-t-elle ajouté, citant Bagnolet et des communes de la Sarthe, ou les négociations avec le PS ont repris.

Mme Buffet a ironisé sur ceux qui décrivent le PCF "comme aux abois": avec "plus de 13.000 élus, 743 mairies, dont 83 dans les villes de plus de 10.000 habitants, le PCF est, en nombre d'élus, le troisième parti du pays" et "fin mars nous aurons encore plus d'élus qu'aujourd'hui", a-t-elle assuré.


Commentaires (0)
Nouveau commentaire :