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Marie-George Buffet fait le plein

Nicolas Maury

Meeting de la gauche populaire et antilibérale au Zénith : Récit de la montée de délégation bucco rhodanienne (lu sur le site de la fédération PCF 13.

Marie-George Buffet fait le plein
Gare Saint-Charles, nous trépignons. Que faisons-nous donc là, à l’heure des premières vagues de froid, rassemblés dans une diversité désormais évidente ? Je vois mes camarades cheminots, traminots ; je vois les jeunes communistes (Jérémy et moi), ceux qui étudient, ceux qui travaillent, ceux qui cumulent travail et études ; je vois la secrétaire, le marin... et des regards impatients. Les attentes populaires sont immenses. Après des mois de discussions où le pire (anathèmes, logiques fractionnistes...) et le meilleur (un programme antilibéral, une volonté de s’unir) se sont cotoyés (rudoyés), nous voulons mettre en mouvement le peuple de France en souffrance.

A travers les vitres du TGV, les premières neiges sur les terres nourricières, hier encore boueuses, nimbent d’une éclatante et rassurante blancheur nos discussions et nos lectures attentives de l’Huma, de La Marseillaise et de ses éditions locales. Qu’importe le retard de 50 minutes, nous voilà à La Villette. Dans un quartier rénové aux lignes droites brisées par d’étranges courbures, une foule de camarades s’engouffrent vite dans la chaleur d’un cube mis sous tente. Car il fait chaud dans cet antre, et pour cause, les gradins sont envahis, les sandwicheries dévastées. Dans le flot des demandes, la copine du bar : "nous ne nous attendions pas à une telle affluence. Je n’ai que des confiseries à te proposer".

Eh oui, le Zénith grouille (plus de 6000 personnes), le peuple militant répond présent sur scène et dans les tribunes. Et quand s’avancent à la tribune Jean-Paul Israël et la troupe des syndicalistes, c’est notre banderolle qui s’agitent : "Droit au but avec Marie-George Buffet". Non, l’ambiance ne sera pas hystérique, ce peuple n’est pas une foule de supporters.

Ce sera un flot d’1h30 d’émotions collectives, militantes. Il y aura le témoignage farouche de Fatiha, femme des quartiers, femme de France, femme du monde. Embrassade. Du monde, d’Haïti, résonneront dans nos coeurs les remerciements d’une jeune femme à celle qui l’accompagna dans sa quête de régularisation, de citoyenneté. Accolade. Du Nord surgiront les accents dignes et fraternels d’une ouvrière du textile en lutte.

Il y aura cet amical baiser entre Ind Khoury, déléguée de la Palestine en France, et Marie-George, en plein discours ! D’Auvergne aux Pays-Bas, des Midi-Pyrénées à la Palestine, les voix du peuple militant déchirent le voile sordide des phrases mesquines qui assombrissent ce début de campagne. Qu’on se le dise, 2007 sera pour la gauche populaire et antilibérale l’année du courage, de la responsabilité et du combat.

En toute fraternité, rassemblés. Marie-George, nous, vous, Un Peuple à la présidence !


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