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Marie-George Buffet se félicite d’une victoire importante pour les salariés européens

Nicolas Maury

Le 14 février 2006, Marie-George Buffet était venue soutenir les salariés polonais de la centrale EDF de Porcheville (Yvelines) qui luttait avec la Cgt, pour la reconnaissance de leur droit sociaux. Deux jours plus tard, les députés PSE et PPE du Parlement Européen avaient votés en première lecture la directive Bolkestein

Marie-George Buffet se félicite d’une victoire importante pour les salariés européens
Le Conseil de Prud’hommes de Mantes-La-Jolie a rendu, le 17 juillet dernier, un jugement au sujet de la situation d’un salarié polonais employé à la centrale Termique de Procheville. Zbigniew Saganski, un salariés polonais avait introduit un recours sur lequel, le Conseil de Prud’hommes de Mantes la jolie a rendu un jugement extrêmement important. En premier lieu, il donne droit aux demandes de rattrapage de salaires, congés payés, heures supplémentaires et de repos compensateurs à hauteur de plus de 4500 euros. De plus, il reconnaît que l’entreprise a sanctionné le salarié par un rappatriement brutal en raison de son activité syndicale et condamne l’entreprise à 3000 euros de dommages et intérêts.

Marie-George Buffet, Secrétaire nationale du PCF, se félicite de ce jugement qui reconnaît qu’un salarié, employé par une entreprise française, dépend de la législation française, tant pour ses droits sociaux que son activité syndicale. Dans un moment où la France préside l’Union européenne, cette victoire fait inévitablement écho à la mobilisation syndicale européenne contre le dumping social entre les pays membres de l’Union européenne.


Commentaires (4)
1. Matéo 34 le 23/07/2008 15:34
Bonjour,

Effectivement jugement important, et c'est déjà ça de pris !

Mais il faut rester vigilant : EDF peut toujours faire un recours devant la Cour de Justice de l'Union Européenne (CJUE)... Et là il n'est pas dit que les jurisprudences Viking, Vaxholm et Rüffert viennent apporter le paradis libéral à ces salauds de salariés européens qui sympthisent, qui veulent être payés de la même façon quand ils font le même travail, et crime suprême : veulent avoir un salaire qui permette d'avoir une liberté plus entière que le choix entre coquillette et spaghetti.

Pour faire cours et in fine : il est interdit d'interdire les délocalisations (en l'espèce, c'est pas le cas)(arrêt Vicking), il est interdit de faire dépendre une entreprise ou un salarié de l'UE d'une convention collective française (ah là, ça commence à sentir le roussi !) (arrêt Vaxholm), il est interdit d'imposer un salaire minimum aux entreprises ayant une sous traitance d'un marché public (ça commence à sentir le roussi 2 - le retour !)...

Le combat continue!
2. Guy Queytan le 23/07/2008 15:45
Bonjour

Preuve est faite que lorsque le droit des salariés n'est pas respecté , après avoir dialogué avec sa direction , il est impératif de se rapprocher de ses délégués du Personnel , constituer un bon dossier et aller devant les Prud'hommes ! Le respect mutuel fait parti de la relation de travail ! ! !
Au delà de l'aspect financier , cette décision prouve qu'il ne peut y avoir de sous-employés réduits à l'esclavage et que la législation du travail Française place sous son aile protectrice tous les travailleurs exerçant sur son territoire quelle que soit sa Nationalité !
Je suis Délégué du Personnel et passionné de droit du travail, si vous avez un souci dans vos relations de travail,n'hésitez pas, la prestation est gratuite :-)
3. la pravda le 23/07/2008 18:29
renseignez-vous a isabelle lacara ; elle vous dira toutes les aides ? quelle a de la par du syndicaliste passionne du droit du travail depuis que cela ne lui et plus utile ?
4. Nicolas le 23/07/2008 20:52
Pravda (oh doux nom) je ne souhaite pas créer de polémique, je valide le commentaire mais je souhaiterez que les prochains post correspondent au sujet de l'article, merci.
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