Présidentielle 2007 : Claude Debons propose "une candidature de substitution" qui "ne se maintiendrait pas jusqu'au bout" : réaction d'Olivier Dartigolles, porte parole du Parti communiste français.

Dans une récente contribution au débat, Claude Debons avance notamment pour l’élection présidentielle la proposition d’une « candidature de substitution » qui « ne se maintiendrait pas jusq’au bout ».

Les analyses sur les causes de l’échec à se mettre d’accord sur une candidature commune à la présidentielle sont et seront utiles. Mais cet échec collectif, qui n’est pas imputable à l’une des composantes du rassemblement, est un fait. Chacun a été légitimement conduit à prendre ses responsabilités dont, naturellement, Marie-George Buffet et le PCF.

L’idée d’une candidature virtuelle, destinée à occuper le terrain, à n’être qu’un leurre passager pour détourner de la vraie confrontation, serait soit une démarche de ressentiment, soit une politique de terre brûlée.

A 15 semaines du premier tour, l’heure n’est pas aux calculs pour rajouter de la division à la division. Face à des enjeux cruciaux, il serait irresponsable de pratiquer la politique du pire, qui est toujours une catastrophe pour tout le monde.

Il s’agit donc plus que jamais de travailler à l’objectif que nous nous sommes fixés : battre la droite et ouvrir une nouvelle voie à gauche.

On ne joue pas avec le suffrage universel. On ne joue pas avec la vie de notre peuple, avec des millions de femmes et d’hommes qui souffrent. Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF.