Marseille: 90.000 manifestants contre le gouvernement
Nicolas Maury
90.000 manifestants ont battu le pavé pour la défense de la retraite solidaire à 37,5 ans de cotisation, mais aussi pour défendre le service public, les salaires etc.
A Marseille, deux cortèges distincts ont rassemblé tous les manifestants. Le premier est parti du Vieux-port pour se rendre à Castellane avant de se diriger vers Périer. Il était composé de plusieurs syndicats (CGT, CFTC, FSU, UNSA, Solidaires, UNL). Il y avait 60.000 manifestants. Le second cortège s'est élancé du cours Lieutaud pour aussi passer par la place Castellane avant de se disperser devant la préfecture. Là, les syndicats (FO, CFTC, CGC) ont compté 30.000 participants.
Si le mot d'ordre était clair : protester contre l'allongement de la durée des cotisations retraite à 41 ans, dans le cortège on pouvait voir des banderoles pour la défense du service public et on constatait la présence des agents et dockers du Port autonome qui se battent contre la réforme gouvernementale des ports. Mais aussi des étudiants, des lycéens, des salariés de la SNCF ou encore des pompiers du SDIS (Service départemental d'incendie et de secours) des Bouches-du-Rhône et notamment les hommes du feu de Port-de-Bouc qui réclame des locaux plus décents. Sans oublier des salariés de Plan de Campagne, qui à l'inverse d'autres, ne veulent pas que les grandes surfaces ouvrent le dimanche ("afin de préserver notre vie de famille") à l'encontre de la volonté du gouvernement qui veut légiférer dans le sens contraire.
Si le mot d'ordre était clair : protester contre l'allongement de la durée des cotisations retraite à 41 ans, dans le cortège on pouvait voir des banderoles pour la défense du service public et on constatait la présence des agents et dockers du Port autonome qui se battent contre la réforme gouvernementale des ports. Mais aussi des étudiants, des lycéens, des salariés de la SNCF ou encore des pompiers du SDIS (Service départemental d'incendie et de secours) des Bouches-du-Rhône et notamment les hommes du feu de Port-de-Bouc qui réclame des locaux plus décents. Sans oublier des salariés de Plan de Campagne, qui à l'inverse d'autres, ne veulent pas que les grandes surfaces ouvrent le dimanche ("afin de préserver notre vie de famille") à l'encontre de la volonté du gouvernement qui veut légiférer dans le sens contraire.