Mélenchon à la Bastille pour un "printemps de la VIe République" face à Sarkozy
Perspective communiste
Le Front de Gauche entend faire de sa marche parisienne entre Nation et Bastille, où des dizaines de milliers de sympathisants sont attendus dimanche, un "printemps de la VIe République" face à Nicolas Sarkozy
La manifestation prévue dimanche après-midi, qui s'achèvera par un discours de Jean-Luc Mélenchon devant l'Opéra Bastille, doit marquer "le printemps de la VIe République en train de surgir" face à "l'hiver de la Ve République" incarné par M. Sarkozy, a déclaré lors d'une conférence de presse François Delapierre, codirecteur de la campagne du candidat FG.
Le meeting de Villepinte du président-candidat a marqué "la fuite en avant personnelle" de M. Sarkozy avec un "dimanche de division et de haine" envers "les syndicalistes, les chômeurs et les étrangers", selon lui.
Au contraire, a affirmé M. Delapierre, ce dimanche à la Bastille, vu comme "une réplique à Villepinte", sera "un moment d'espoir et d'avenir" sur la VIe République que le Front de Gauche veut "sociale, laïque et écologique".
"A eux les salles confortables et les publics bien mis, à nous la rue et la prise de la Bastille", a-t-il lancé.
Deux cents cars et huit trains ont été mobilisés pour faire converger vers la capitale les sympathisants, a précisé M. Delapierre. "La SNCF ne nous a pas facilité le travail" avec, selon lui, une "différence de traitement" avec les militants UMP pour le meeting de Villepinte, qui ont eu de "meilleurs tarifs" que ceux du Front de Gauche.
Au total, un "socle" de 20 à 30.000 militants sont attendus à Paris. Parmi eux, des ouvriers venus de Fralib, Pétroplus, M-Real ou ArcelorMittal. Le syndicat Solidaires a aussi prévu de se poster à un point fixe le long du cortège, comme le font d'habitude les partis de gauche dans les manifestations syndicales.
Des groupes de musique sont également annoncés, de la "Chanson du dimanche" au chanteur controversé Ridan. Près de 4.000 kits militants (avec affiches, programmes, etc.) seront par ailleurs distribués.
Le coût de l'organisation de cette journée, qui mobilisera 900 bénévoles, est évalué à 80.000 euros, soit "un dixième du meeting du Bourget" de François Hollande, a affirmé M. Delapierre.
Le meeting de Villepinte du président-candidat a marqué "la fuite en avant personnelle" de M. Sarkozy avec un "dimanche de division et de haine" envers "les syndicalistes, les chômeurs et les étrangers", selon lui.
Au contraire, a affirmé M. Delapierre, ce dimanche à la Bastille, vu comme "une réplique à Villepinte", sera "un moment d'espoir et d'avenir" sur la VIe République que le Front de Gauche veut "sociale, laïque et écologique".
"A eux les salles confortables et les publics bien mis, à nous la rue et la prise de la Bastille", a-t-il lancé.
Deux cents cars et huit trains ont été mobilisés pour faire converger vers la capitale les sympathisants, a précisé M. Delapierre. "La SNCF ne nous a pas facilité le travail" avec, selon lui, une "différence de traitement" avec les militants UMP pour le meeting de Villepinte, qui ont eu de "meilleurs tarifs" que ceux du Front de Gauche.
Au total, un "socle" de 20 à 30.000 militants sont attendus à Paris. Parmi eux, des ouvriers venus de Fralib, Pétroplus, M-Real ou ArcelorMittal. Le syndicat Solidaires a aussi prévu de se poster à un point fixe le long du cortège, comme le font d'habitude les partis de gauche dans les manifestations syndicales.
Des groupes de musique sont également annoncés, de la "Chanson du dimanche" au chanteur controversé Ridan. Près de 4.000 kits militants (avec affiches, programmes, etc.) seront par ailleurs distribués.
Le coût de l'organisation de cette journée, qui mobilisera 900 bénévoles, est évalué à 80.000 euros, soit "un dixième du meeting du Bourget" de François Hollande, a affirmé M. Delapierre.