Dans toute l’Europe, contre « l’austérité », les jeunes entrent dans la mêlée de la lutte des classes !

Rappel des épisodes précédents : les capitalistes ont joué ; ils ont détraqué la machine ; les États se sont ruinés pour renflouer les banques. Et maintenant, la question est : qui va payer la crise ? La réponse est toute trouvée pour les milieux d’affaires, leurs amis des gouvernements et des institutions financières (à commencer par le FMI !) : les capitalistes se sont gavés à se faire péter le ventre ; c’est aux peuples de payer l’addition ! Résultat : « plans d’austérité » en cascade et sacrifices pour le plus grand nombre – destruction des services publics, baisse des salaires et des pensions, recul de l’âge de la retraite…

Contre cette politique des casseurs d’avenir, les jeunes, premières cibles, semblent décidés à ne pas être la « génération sacrifiée » et passive que nombre de média nous décrivaient complaisamment. Ils se lèvent partout : en Afrique encore et toujours mais aussi en Europe. Le mouvement est massif en Espagne – des milliers et des milliers d’« indignés » y battent le pavé – mais les mobilisations sont également importantes au Portugal, en Grèce, en Roumanie, en Hongrie, en Lettonie, en Irlande ou encore en Islande. En France même, la manifestation contre le G8 – ce club des « grandes puissances » qui s’arrogent le droit de décider du sort du monde, dans l’intérêt bien compris des actionnaires... – présidé par Nicolas Sarkozy, a rassemblé des milliers de jeunes au Havre. Les jeunes et les peuples se redressent et prennent le chemin du combat pour éclaircir l’horizon.

Le Mouvement Jeunes communistes de France est à leurs côtés, il exige que soient enfin entendues la voix des jeunes et celle du peuple : les jeunes ne seront pas les brebis sacrifiées sur l’autel du capitalisme !