Meurtre de 3 militantes kurdes. le PCF 13 exprime son émotion et et sa condamnation
Perspective communiste
Pierre Dharréville
secrétaire départemental du PCF 13
membre du conseil national du PCF
Je veux exprimer avec force notre émotion, notre indignation et notre condamnation après l'odieux assassinat de trois militantes kurdes dans leur bureau parisien. Avec vous nous sommes tristes et profondément révoltés !
Sakine, Rojbin et Leyla étaient des militantes kurdes qui ont fui la répression sanglante exercée contre les kurdes en Turquie. Trois femmes courageuses, qui menaient la lutte pour la liberté du peuple kurde, pour la démocratie et le progrès dans leur pays.
Nous connaissions notamment Fidan Dogan, que nous appelions tous Rojbin, nous l’avions rencontrée quelquefois à Marseille, nous n’oublierons jamais sa gaieté, son sourire, sa détermination au service de son peuple.
Les Kurdes paient à nouveau un lourd tribut à la juste lutte qu'ils mènent pour la reconnaissance de leurs droits politiques et culturels. A l’heure où le gouvernement turc entame des négociations de paix, qui a intérêt à ce que ces pourparlers échouent ?
Le PCF réaffirme sa pleine et chaleureuse solidarité avec le peuple kurde et toutes ses organisations qui luttent pour la justice, la démocratie et la liberté.
Je veux en particulier m’adresser aux kurdes de Marseille et leur dire qu’ils peuvent compter sur nous, nous serons toujours à leur coté dans leur combat, ils le savent, car notre compagnonnage ne date pas d’aujourd’hui.
Ces trois militantes ont été assassinées sur le sol français, le pays qui leur avait donné l’asile. Une lourde responsabilité pèse sur les autorités françaises pour qu'elles identifient les coupables et les commanditaires afin que ceux ci soient pourchassés et condamnés à la hauteur de ce crime. La France ne doit pas tolérer que de tels crimes politiques soient commis sur son sol. Elle ne doit pas laisser croire qu’elle soutient les meurtriers !
C’est pourquoi elle doit changer radicalement d’attitude, se placer de votre côté, comme elle doit agir au côté de tous les peuples opprimés. Des hommes et des femmes kurdes ici, ont été emprisonnés ces derniers temps, en raison de leurs opinions politiques hors de toute procédure transparente comme au temps de l’absolutisme. La stigmatisation du peuple kurde doit cesser en France aussi. Vous êtes des hommes et des femmes qui vivez ici, qui travaillez ici, qui espérez ici, et malheureusement, nous venons de le vivre qui mourrez ici. Nous vivons avec vous, nous vivons ensemble !
L’action de la France doit maintenant prendre un ton nouveau en faveur des droits du peuple kurde, pour que les pourparlers de paix aboutissent et que les prisonniers politiques comme Abdullah Ocalan soient libérés. Nous attendons des gestes en ce sens. Il est grand temps.
Ce crime appelle à une nouvelle prise de conscience internationale.
Dans les moments de peine, je sais que votre courage demeure. En la mémoire de nos trois camarades et amies, nous allons continuer le combat.
Sakine, Rojbin et Leyla étaient des militantes kurdes qui ont fui la répression sanglante exercée contre les kurdes en Turquie. Trois femmes courageuses, qui menaient la lutte pour la liberté du peuple kurde, pour la démocratie et le progrès dans leur pays.
Nous connaissions notamment Fidan Dogan, que nous appelions tous Rojbin, nous l’avions rencontrée quelquefois à Marseille, nous n’oublierons jamais sa gaieté, son sourire, sa détermination au service de son peuple.
Les Kurdes paient à nouveau un lourd tribut à la juste lutte qu'ils mènent pour la reconnaissance de leurs droits politiques et culturels. A l’heure où le gouvernement turc entame des négociations de paix, qui a intérêt à ce que ces pourparlers échouent ?
Le PCF réaffirme sa pleine et chaleureuse solidarité avec le peuple kurde et toutes ses organisations qui luttent pour la justice, la démocratie et la liberté.
Je veux en particulier m’adresser aux kurdes de Marseille et leur dire qu’ils peuvent compter sur nous, nous serons toujours à leur coté dans leur combat, ils le savent, car notre compagnonnage ne date pas d’aujourd’hui.
Ces trois militantes ont été assassinées sur le sol français, le pays qui leur avait donné l’asile. Une lourde responsabilité pèse sur les autorités françaises pour qu'elles identifient les coupables et les commanditaires afin que ceux ci soient pourchassés et condamnés à la hauteur de ce crime. La France ne doit pas tolérer que de tels crimes politiques soient commis sur son sol. Elle ne doit pas laisser croire qu’elle soutient les meurtriers !
C’est pourquoi elle doit changer radicalement d’attitude, se placer de votre côté, comme elle doit agir au côté de tous les peuples opprimés. Des hommes et des femmes kurdes ici, ont été emprisonnés ces derniers temps, en raison de leurs opinions politiques hors de toute procédure transparente comme au temps de l’absolutisme. La stigmatisation du peuple kurde doit cesser en France aussi. Vous êtes des hommes et des femmes qui vivez ici, qui travaillez ici, qui espérez ici, et malheureusement, nous venons de le vivre qui mourrez ici. Nous vivons avec vous, nous vivons ensemble !
L’action de la France doit maintenant prendre un ton nouveau en faveur des droits du peuple kurde, pour que les pourparlers de paix aboutissent et que les prisonniers politiques comme Abdullah Ocalan soient libérés. Nous attendons des gestes en ce sens. Il est grand temps.
Ce crime appelle à une nouvelle prise de conscience internationale.
Dans les moments de peine, je sais que votre courage demeure. En la mémoire de nos trois camarades et amies, nous allons continuer le combat.
