Michel Sapin salue l'accord compétitivité chez Renault
Perspective communiste
Le ministre du Travail estime que l'accord trouvé entre le constructeur et les deux syndicats permettra de "sauvegarder des emplois" ... La trahison au parti Socialiste est un sport quotidien
Le ministre du Travail (ou plutôt du chômage et de la régression salariale), Michel Sapin, a estimé mercredi soir que l'accord compétitivité agréé à Renault par deux syndicats était un "bon accord" et serait encore "meilleur" si la loi sur la sécurisation de l'emploi était déjà appliquée. "C'est un bon accord dans les conditions d'aujourd'hui, c'est ce qui va permettre de sauvegarder des emplois" mais "il n'est pas conclu dans les conditions de la loi que je propose" sur la sécurisation de l'emploi, a affirmé Michel Sapin sur BFM TV.
"Dans le cadre de la nouvelle loi, l'accord aurait été forcément meilleur", a estimé Michel Sapin en soulignant que dans ce cas le pdg de Renault Carlos Ghosn aurait été "obligé, puisqu'il demande des efforts à ses salariés, de faire lui-même des efforts" sur son salaire.
8.260 suppressions de postes d'ici à fin 2016, un progrès ?
Les effectifs de la marque au losange vont donc fondre de 44.642 salariés à 37.142 en 2016, grâce aux départs naturels non renouvelés (5.700) et en élargissant un dispositif actuel de départs anticipés pour les fins de carrière.
Les salariés sont obligés d'accepter une augmentation du temps de travail de 6,5% par an, le gel des salaires en 2013 et de la mutualisation des fonctions support
"Dans le cadre de la nouvelle loi, l'accord aurait été forcément meilleur", a estimé Michel Sapin en soulignant que dans ce cas le pdg de Renault Carlos Ghosn aurait été "obligé, puisqu'il demande des efforts à ses salariés, de faire lui-même des efforts" sur son salaire.
8.260 suppressions de postes d'ici à fin 2016, un progrès ?
Les effectifs de la marque au losange vont donc fondre de 44.642 salariés à 37.142 en 2016, grâce aux départs naturels non renouvelés (5.700) et en élargissant un dispositif actuel de départs anticipés pour les fins de carrière.
Les salariés sont obligés d'accepter une augmentation du temps de travail de 6,5% par an, le gel des salaires en 2013 et de la mutualisation des fonctions support
