Nous apprenons le décès de Silvio Berlusconi. Il est indéniable qu'il était un morceau de l'histoire de ce pays, certainement négatif, une figure qui a activement contribué à la destruction sociale et culturelle de l'Italie, qui a fait des lois ad personam pour se sauver des différentes épreuves, responsable des coupes féroces contre la santé publique et l'école, le tout en faveur du secteur privé.

Berlusconi était un entrepreneur qui a toujours servi ses propres intérêts et en appauvrissant les travailleurs (avec le soutien du centre-gauche).

Du P2 (Une organisation terroriste anticommuniste) à Mangano dell'Utri (un membre de la mafia sicilienne - Cosa Nostra- proche de Berlusconi), il y aurait beaucoup à dire de négatif. Il est responsable, à travers ses télévisions, radios et journaux, de la destruction d'une culture de gauche et communiste en Italie (amalgamant aussi le centre- à gauche), donnant une impulsion aux réactions les plus conservatrices du peuple.

Berlusconi était un personnage très controversé qui a rejeté l'UE que lorsque ses intérêts ne coïncidaient plus avec les siens en raison de ses relations avec Kadhafi et Poutine. Mais même là, acculé, il a montré qu'il faisait passer ses intérêts personnels avant ceux de son pays.

En fin de compte, peut-être que la sénilité lui a permis de dire des choses à contre-courant sur l'Ukraine, ou peut-être c'était une ultime tentative pour regagner un espace politique désormais clôt.

FIN D'UNE ÉPOQUE.
NOUS CONTINUONS LE COMBAT