Mort de Hugo Chavez : les dirigeants sud-américains déplorent une "perte irréparable"
Perspective communiste
"A ceux qui souhaitent ma mort, je leur souhaite une longue vie pour qu'ils voient comment la Révolution bolivarienne va continuer à avancer, bataille après bataille, victoire après victoire." Hugo Chavez
Une "perte irréparable" pour l'Amérique latine, selon l'Equateur
L'Equateur a qualifié la disparition du président vénézuélien Hugo, mort mardi 5 mars des suites d'un cancer, de "perte irréparable" pour l'Amérique latine, dans un communiqué publié par le ministère des affaires étrangères à Quito.
Le gouvernement du président socialiste Rafael Correa, un proche allié du dirigeant vénézuélien, a fait part de son "profond chagrin" après l'annonce de sa mort, affirmant qu'il avait été le "chef de file d'un mouvement historique" et un "révolutionnaire mémorable".
"Devant cette perte irréparable qui endeuille le peuple vénézuélien et toute la région", l'Equateur exprime "son amitié spéciale qui l'unit au Venezuela", affirmant que l'action de M. Chavez permettra de continuer à "renforcer les liens entre les deux pays et l'intégration latino-américaine".
"L'Equateur considère cette perte comme la sienne propre et souhaite au peuple ami du Venezuela les plus grands succès à l'avenir, avec la conviction qu'il saura maintenir et magnifier son histoire, sa révolution, son développement, la fraternité et la solidarité qui caractérise son action", ajoute le communiqué.
"Perte irréparable d'un ami du Brésil"
La présidente du Brésil, Dilma Rousseff, a évoqué "la perte irréparable d'un grand Sudaméricain", d'un "ami du Brésil". "Nous n'avons pas toujours été intégralement d'accord avec le président Chavez mais sa disparition représente une perte irréparable. Il était un ami du Brésil et du peuple brésilien", a déclaré Mme Rousseff lors d'une réunion publique.
Le Pérou veut se "solidariser avec le peuple vénézuélien"
Le président péruvien Ollanta Humala a fait part de sa "profonde douleur" et envoyé ses condoléances à la famille et "au peuple frère vénézuélien". Depuis le palais présidentiel, M. Humala a souhaité en "ces moments difficiles que traversent les proches du président décédé et les Vénézuéliens en général, l'unité et la réflexion, et que les choses puissent se dérouler de manière pacifique et démocratique". "Nous voulons nous solidariser avec le peuple vénézuélien et la famille de l'ami Hugo Chavez", a-t-il ajouté.
Ollanta Humala, un ancien militaire entré en politique comme Hugo Chavez, était proche du chef de l'Etat vénézuélien, qui l'avait soutenu lorsqu'il se présenta pour la première fois aux élections de 2006 et où il fut battu par l'ex président centriste Alan Garcia. En revanche lors des élections de 2011, qu'il devait remporter, le mandataire péruvien s'était éloigné du discours politique chaviste.
"C'était un homme hors du commun et fort, qui regardait vers l'avenir et qui était toujours extrêmement exigeant envers lui-même", a déclaré le président russe Vladimir Poutine dans un télégramme de condoléances.
L'Equateur a qualifié la disparition du président vénézuélien Hugo, mort mardi 5 mars des suites d'un cancer, de "perte irréparable" pour l'Amérique latine, dans un communiqué publié par le ministère des affaires étrangères à Quito.
Le gouvernement du président socialiste Rafael Correa, un proche allié du dirigeant vénézuélien, a fait part de son "profond chagrin" après l'annonce de sa mort, affirmant qu'il avait été le "chef de file d'un mouvement historique" et un "révolutionnaire mémorable".
"Devant cette perte irréparable qui endeuille le peuple vénézuélien et toute la région", l'Equateur exprime "son amitié spéciale qui l'unit au Venezuela", affirmant que l'action de M. Chavez permettra de continuer à "renforcer les liens entre les deux pays et l'intégration latino-américaine".
"L'Equateur considère cette perte comme la sienne propre et souhaite au peuple ami du Venezuela les plus grands succès à l'avenir, avec la conviction qu'il saura maintenir et magnifier son histoire, sa révolution, son développement, la fraternité et la solidarité qui caractérise son action", ajoute le communiqué.
"Perte irréparable d'un ami du Brésil"
La présidente du Brésil, Dilma Rousseff, a évoqué "la perte irréparable d'un grand Sudaméricain", d'un "ami du Brésil". "Nous n'avons pas toujours été intégralement d'accord avec le président Chavez mais sa disparition représente une perte irréparable. Il était un ami du Brésil et du peuple brésilien", a déclaré Mme Rousseff lors d'une réunion publique.
Le Pérou veut se "solidariser avec le peuple vénézuélien"
Le président péruvien Ollanta Humala a fait part de sa "profonde douleur" et envoyé ses condoléances à la famille et "au peuple frère vénézuélien". Depuis le palais présidentiel, M. Humala a souhaité en "ces moments difficiles que traversent les proches du président décédé et les Vénézuéliens en général, l'unité et la réflexion, et que les choses puissent se dérouler de manière pacifique et démocratique". "Nous voulons nous solidariser avec le peuple vénézuélien et la famille de l'ami Hugo Chavez", a-t-il ajouté.
Ollanta Humala, un ancien militaire entré en politique comme Hugo Chavez, était proche du chef de l'Etat vénézuélien, qui l'avait soutenu lorsqu'il se présenta pour la première fois aux élections de 2006 et où il fut battu par l'ex président centriste Alan Garcia. En revanche lors des élections de 2011, qu'il devait remporter, le mandataire péruvien s'était éloigné du discours politique chaviste.
"C'était un homme hors du commun et fort, qui regardait vers l'avenir et qui était toujours extrêmement exigeant envers lui-même", a déclaré le président russe Vladimir Poutine dans un télégramme de condoléances.
