Mort de Sharon : Joie et liesse des palestiniens
Perspective communiste
L'ancien Premier ministre israélien Ariel Sharon est décédé ce samedi à l'âge de 85 ans, après huit ans de coma. Si les hommages sont nombreux de la part des dirigeants israéliens, les Palestiniens déplorent qu'il n'ait jamais été traduit devant la justice internationale
Surnommé «le bulldozer» à la fois pour son style et sa corpulence, cet ancien général été un farouche partisan de la colonisation des territoires palestiniens.
Le Fatah dénonce un «criminel». Un haut responsable du Fatah, le mouvement du dirigeant historique palestinien Yasser Arafat, Jibril Rajoub, déplore qu'Ariel Sharon n'ait pas été traduit devant la justice internationale. «Sharon était un criminel, responsable de l'assassinat d'Arafat et nous espérions qu'il comparaisse devant la Cour pénale internationale (CPI) en tant que criminel de guerre», souligne Jibril Rajoub.
La joie dans le camp de Chatila au Liban
A l'annonce de la mort d'Ariel Sharon, ministre israélien de la Défense au moment des massacres de Sabra et Chatila il y a 31 ans, une immense joie s'est emparée de ces quartiers misérables du sud de Beyrouth (Liban). Dans les ruelles du camp de Chatila, où l'électricité n'est jamais arrivée, les habitants sont sortis dans les rues tout comme les combattants palestiniens en armes.
Le Fatah dénonce un «criminel». Un haut responsable du Fatah, le mouvement du dirigeant historique palestinien Yasser Arafat, Jibril Rajoub, déplore qu'Ariel Sharon n'ait pas été traduit devant la justice internationale. «Sharon était un criminel, responsable de l'assassinat d'Arafat et nous espérions qu'il comparaisse devant la Cour pénale internationale (CPI) en tant que criminel de guerre», souligne Jibril Rajoub.
La joie dans le camp de Chatila au Liban
A l'annonce de la mort d'Ariel Sharon, ministre israélien de la Défense au moment des massacres de Sabra et Chatila il y a 31 ans, une immense joie s'est emparée de ces quartiers misérables du sud de Beyrouth (Liban). Dans les ruelles du camp de Chatila, où l'électricité n'est jamais arrivée, les habitants sont sortis dans les rues tout comme les combattants palestiniens en armes.
Lors du massacre, un millier d'hommes, de femmes et d'enfants ont été assassinés dans des conditions atroces et près de 500 autres ont disparu sans laisser la moindre trace. Oum Ali, 65 ans, a perdu son frère Mohammad de 23 ans dans la tuerie. Vêtue d'une robe noire et d'un foulard blanc, elle marche lentement, appuyée au bras d'une jeune parente. «Ma réaction à sa mort? Je veux jouer de la musique et chanter», dit-elle.
