Alors que le PS a toujours voté les budgets de la ville de Bagnolet, dans le cadre du débat qui a précédé le vote, les élus socialistes se sont distingués en annonçant pour la première fois publiquement leur intention de voter contre le budget.

L'intervention de Tony di Martin (PS) fut d'une grande incohérence. Une dénonciation feutrée et de circonstance de la politique de la droite et plusieurs aveux : Oui, le budget est équilibré, Oui, il y a des grands engagements, Oui, il y a de grands projets, Oui, il n'y aura pas d'augmentation d'impôts. Mais cela n'empêchera pas un vote négatif du groupe socialiste s'alignant sur le groupe des verts. La proximité de l'échéance électorale n'est sans doute qu'une coïncidence ?

Tout est bon pour mettre ne difficulté le PCF a la veille des municipales afin de lui prendre une ville, le PS a tenté, il a perdu ses adjoints.

Les adjoints socialistes (Tony Di Martino, Joseph Di Martino, Smaranda Da Gioz) ont perdu leurs délégations. Ils ont préféré casser l'union de la gauche au conseil municipal dans des buts uniquement électoraliste.

Pour le Maire Communiste de Bagnolet Marc Everbecq "ceux qui se verraient retirer leur délégation en février ne pourraient pas la retrouver en mars après les élections municipales, et que les accords nationaux et départementaux des partis politiques n'y feraient rien, car il n'a jamais été prévu dans ces accords que des adjoints se comportent de la sorte, c'est-à-dire déloyalement."

Une bonne chose pour la démocratie et le respect.

Petit rappel: Le PS dans sa volonté de déboulonner le PCF en Seine Saint Denis avait songé a parachuter Claude Bartolone sur Bagnolet (il se voit déjà comme successeur du communiste Hervé Bramy). Mais il n'en fut rien. Cependant le PS s'est donné comme objectif la capture de plusieurs villes communistes (Bagnolet, Aubervillier, La Courneuve, Pierrefitte, Saint Denis, Tremblay en France etc.) alors qu'ils participent à la gestion des villes depuis souvent plus de 30 ans.