Un accord devait être signé dans la ville-préfecture par les communistes, les socialistes, les Verts et les membres du Mouvement républicain et citoyen (MRC). Après avoir, dans un premier temps, choisi de présenter une liste socialiste menée par Patrice Marchal, conseiller municipal et président de groupe, la section locale PS a finalement adopté la stratégie nationale de l'union de la gauche dès le 9 mars.

Quant aux adhérents du groupe local des Verts, ils ont voté à 75 % en faveur de cet accord, alors que leur présidente, Estelle Le Touzé, est partie depuis fin novembre, avec quelques autres, se joindre à la candidature de Pierre Creuzet (MoDem).

Quelques chiffres: le PCF a recueilli 34,72% des voix sur Nanterre aux législatives et 64,28% pour Jacqueline Fraysse au second tour (rappel du premier tour: 14,34% pour le PS, 2,86% pour les Verts, 27,16% pour l'UMP, 10,64% pour le MoDem, 3,82% pour le FN)

Dans l'entourage du maire sortant communiste, Patrick Jarry (qui sera tête de liste), on précise que la liste respectera la parité entre le groupe communiste et les trois autres : soit vingt-six places pour le PC (ou apparentés), quinze pour le PS, six pour les Verts et trois pour le MRC, dont vingt et un noms en position éligible pour le PC et autant pour l'ensemble des trois autres partis. En cas de victoire, parmi les quinze futurs adjoints au maire, on annonce huit PC (ou apparentés), cinq PS, un adjoint chez les Verts et un adjoint MRC.

Les communistes ajoutent que d'autres candidats n'appartenant à aucun parti politique, mais issus du monde associatif, viendront rejoindre cette liste, « y compris à des postes à responsabilités ». Et la future équipe municipale, renouvelée, devrait compter plusieurs personnes « issues de l'immigration » et des « jeunes »... De quoi répondre à la candidature de l'UMP Rachid Kaci. Cet accord de la gauche ne rendra en tout cas que plus ardue la tâche de la droite à Nanterre, qui a que peut de chance de déloger le PCF.