Népal: Les membres du Comité Central du PCNU(m) partagés entre révolte et gouvernement national
Perspective communiste
Les membres du Comité Central du PCNU-maoïste sont divisés à propos du document politique du président du parti [Prachanda NdT] qui a placé la formation d'un gouvernement national en première priorité
Lors de la réunion du CC se déroulant au QG du parti à ParisDanda à Koteshwor, les membres du CC maoïste sont apparus divisés sur le choix de la stratégie du parti : soit préparer la révolte immédiate, soit la formation d'un gouvernement national.
Affirmant qu'il y a de faibles chances pour un gouvernement national, les leaders maoïstes Mohan Baidya 'Kiran' et CP Gajurel 'Gaurav' sont d'avis que le parti devrait se préparer pour la révolte. Le duo a déploré l'exclusion des opinions qu'ils ont lancé lors de la réunion du politburo dans le document présenté par le président du parti Prachanda.
Parmi les six membres qui ont exprimé leur opinion aujourd'hui, Dr. Baburam Bhattarai et le dirigeant adjoint de l'aile parlementaire du parti Narayan Kaji Shrestha ont soutenu Prachanda. Ils ont exclu les chances d'adopter la révolte pour l'instant. Cependant, le membre du CC et ancien ministre de la Défense Ram Bahadur Thapa 'Badal' a préféré rester impersonnel. Santosh Budha Magar du Comité de l'Etat Magarat a suggéré que Prachanda révise le document.
Les 137 membres du CC ont été divisés entre 13 comités d'état et un comité consultatif pour discuter le document.
Affirmant qu'il y a de faibles chances pour un gouvernement national, les leaders maoïstes Mohan Baidya 'Kiran' et CP Gajurel 'Gaurav' sont d'avis que le parti devrait se préparer pour la révolte. Le duo a déploré l'exclusion des opinions qu'ils ont lancé lors de la réunion du politburo dans le document présenté par le président du parti Prachanda.
Parmi les six membres qui ont exprimé leur opinion aujourd'hui, Dr. Baburam Bhattarai et le dirigeant adjoint de l'aile parlementaire du parti Narayan Kaji Shrestha ont soutenu Prachanda. Ils ont exclu les chances d'adopter la révolte pour l'instant. Cependant, le membre du CC et ancien ministre de la Défense Ram Bahadur Thapa 'Badal' a préféré rester impersonnel. Santosh Budha Magar du Comité de l'Etat Magarat a suggéré que Prachanda révise le document.
Les 137 membres du CC ont été divisés entre 13 comités d'état et un comité consultatif pour discuter le document.
Assurer la paix, la révolte plus tard
Le comité central du PCNU-maoïste se réunit en ce moment pour discuter du document passé par le politburo du parti il y a deux semaines, de la situation politique actuelle et de la tenue de la prochaine convention générale du parti.
D'un côté, Prachanda défend la ligne d'assurer la paix, d'écrire la constitution, affermir le nationalisme et garantir la suprématie populaire en formant un gouvernement national dirigé par les maoïstes. De l'autre côté, Kiran défend la ligne de la révolte populaire pour établir une République Populaire.
Prachanda affirme que les obstacles qui seront créés pendant l'écriture de la constitution et la restauration de la paix pousseront automatiquement le parti vers une révolte et que cette dernière ne doit être lancée que si les moyens pacifiques pour amener le processus de paix à sa conclusion logique échouent.
Kiran pense qu'il est temps de préparer cette révolte et que la formation d'un gouvernement national n'est pas la priorité.
Le rapport présenté par Prachanda est discuté par les 135 membres du comité central en 14 sous-groupes de discussion.
Le comité central du PCNU-maoïste se réunit en ce moment pour discuter du document passé par le politburo du parti il y a deux semaines, de la situation politique actuelle et de la tenue de la prochaine convention générale du parti.
D'un côté, Prachanda défend la ligne d'assurer la paix, d'écrire la constitution, affermir le nationalisme et garantir la suprématie populaire en formant un gouvernement national dirigé par les maoïstes. De l'autre côté, Kiran défend la ligne de la révolte populaire pour établir une République Populaire.
Prachanda affirme que les obstacles qui seront créés pendant l'écriture de la constitution et la restauration de la paix pousseront automatiquement le parti vers une révolte et que cette dernière ne doit être lancée que si les moyens pacifiques pour amener le processus de paix à sa conclusion logique échouent.
Kiran pense qu'il est temps de préparer cette révolte et que la formation d'un gouvernement national n'est pas la priorité.
Le rapport présenté par Prachanda est discuté par les 135 membres du comité central en 14 sous-groupes de discussion.