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Nguyen Phu Trong (Parti communiste vietnamien) en visite à Choisy-le-Roi (94) pour les 45 ans des accords de paix de Paris

Perspective communiste

La ville a reçu en grande pompe le numéro un du Parti communiste vietnamien, Nguyen Phu Trong, pour célébrer les 45 ans des accords de paix de Paris.

Et soudain, une file ininterrompue de voitures et de minibus ornés de drapeaux a surgi du pont des Mariniers pour se garer juste à côté de la mairie. Le Viet Nâm était à Choisy-le-Roi lundi. En tout cas une partie.

La ville a accueilli une importante délégation vietnamienne à l’occasion du 45e anniversaire des Accords de paix de Paris qui ont mis fin à la guerre du Viêt Nam. Et en premier lieu, le secrétaire général du Parti Communiste Vietnamien, Nguyen Phu Trong, en visite deux jours en France.

En quelques minutes, la salle du conseil municipal est investie par une centaine de personnes. Le numéro un du parti communiste est filmé sous tous les angles. Assis au premier rang : l’ambassadeur du pays, le secrétaire national du parti communiste français Pierre Laurent, son secrétaire départemental Fabien Guillaud-Bataille, le maire PCF de Vitry Jean-Claude Kennedy…

« Cela fait 45 ans que cette guerre est finie et que le peuple vietnamien a été vainqueur face aux forces américaines. Mais pour nous, cela fait cinquante ans », a relaté le maire PCF Didier Guillaume.

Il y a un demi-siècle, l’avenir de la guerre du Viêt Nam s’est en effet joué dans cette ville. Choisy-le-Roi accueille pendant cinq ans la délégation nord-vietnamienne qui a négocié la fin de la guerre avec les Américains.

Les négociations, qui doivent durer quelques mois, n’aboutissent qu’au bout de quatre ans. Un temps hébergés à l’hôtel Lutetia à Paris, les membres de la délégation prennent finalement le chemin de Choisy-le-Roi, où ils sont logés à l’école centrale du Parti communiste, avenue du Général-Leclerc. Une terre « accueillante », et moins onéreuse.

« Nous avons l’impression d’être chez nous quand nous venons à Choisy-le-Roi », a même expliqué Nguyen Phu Trong. Une ville où, d’après lui, « plus d’une histoire a été écrite ».

D’autres manifestations ont lieu régulièrement pour rappeler le lien entre les deux pays. Il y a quelques jours, la ville a reçu la franco-vietnamienne Tran To Nga. Victime de l’Agent Orange durant la guerre du Viêt Nam, elle lutte contre les entreprises américaines ayant fabriqué ce produit. Et cela fait 50 ans aussi.

Le Parisien


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