Perspective Com
Nicaragua : Nouvelle victoire électorale des sandinistes !

Perspective communiste

Daniel Ortega réélu pour un troisième mandat au Nicaragua avec 62,6% des voix au premier tour

Le président sortant du Nicaragua, Daniel Ortega, a été réélu dimanche au deuxième tour de la présidentielle, a annoncé lundi 7 novembre le président du Conseil électoral suprême, Roberto Rivas. "Je souhaite féliciter le président", a déclaré M. Rivas, accordant 62,6 % des voix à M. Ortega, qui ne peut désormais plus être rejoint par l'opposant de droite Fabio Gadea (30,9 % des suffrages), selon des résultats portant sur 85,8 % des bureaux de vote.

M. Ortega affrontait quatre candidats de droite, dont Fabio Gadea, un entrepreneur octogénaire et professionnel de la radio, qui arrive deuxième dans la course à la présidence et l'ancien président (1997-2002) libéral Arnoldo Aleman, 65 ans, condamné en 2003 pour corruption.

La victoire de M. Ortega à un troisième mandat présidentiel avait été revendiquée dès lundi matin par sa porte-parole. "C'est une victoire du christianisme, du socialisme et de la solidarité", a déclaré à une radio la porte-parole et épouse du président Ortega, Rosario Murillo. Des milliers de Nicaraguayens avaient déjà envahi les rues de Managua peu avant la proclamation des résultats pour manifester leur joie à coups de klaxon. Le principal enjeu du scrutin résidait dans le résultat des législatives qui se déroulaient le même jour, M. Ortega partant grand favori.

Daniel Ortega a été un des leaders de la guérilla d’inspiration marxiste qui a renversé la dictature d’Anastasio Somoza, en 1979. Pendant 10 ans, les sandinistes, alliés de l’Union soviétique et de Cuba, ont tenu tête aux États-Unis qui armaient et finançaient les contre-révolutionnaires Contras.

Entre 1984 et 1989, Daniel Ortega a été le premier président élu du pays. Le président américain Ronald Reagan l’appelait alors « le petit dictateur ». Mais en 1990, les quelque 30 000 morts de la guerre civile opposant le régime sandiniste aux « Contras » soutenus par la Maison-Blanche, ont coûté à Daniel Ortega son siège de chef d’État.


Commentaires (0)
Nouveau commentaire :