Nicolas Maduro: La directrice du FMI (Christine Lagarde) "a des spaghettis à la place du cerveau"
Perspective communiste
En réponse aux critiques de la directrice du FMI, qui a comparé les organes d'intégration régionales de l'Amérique latine (ALBA, CELAC, MERCOSUR ...) à un "bol de spaghettis", Nicolas Maduro, Président du Venezuela, a répliqué en déparant que "Mme Lagarde doit avoir un spaghetti dans le cerveau" - article et traduction Nico Maury
Le Président du Venezuela, Nicolas Maduro , a condamné le "manque de respect" de la Directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde, qui a critiqué cette semaine, lors de sa visite à Santiago (Chili), l'absence de projet d'intégration régionale «clair» pour l'Amérique latine.
Plus précisément, Lagarde s’interrogeait sur l'existence de diverses organisations d'intégration en Amérique latine, comme le MERCOSUR , l'ALBA, l'UNASUR ou la CELAC, qui, à son avis, sont semblables à une "assiette de spaghetti". La directrice général du FMI a appelé à "revitaliser" l'intégration latino-américaine.
"Le FMI est responsable de la faim dans le monde et du pillage financier"
"C'est un manque de respect" déclare Nicolas Maduro, "d'abord, c'est une française, dont la mentalité est malheureusement celle d'une gringa (américaine). C'est irrespectueux de venir à Santiago du Chili pour nous manquer d'égard" déclare Nicolas Maduro qui répond à la critique de Lagarde dans une interview sur Telesur.
Plus précisément, Lagarde s’interrogeait sur l'existence de diverses organisations d'intégration en Amérique latine, comme le MERCOSUR , l'ALBA, l'UNASUR ou la CELAC, qui, à son avis, sont semblables à une "assiette de spaghetti". La directrice général du FMI a appelé à "revitaliser" l'intégration latino-américaine.
"Le FMI est responsable de la faim dans le monde et du pillage financier"
"C'est un manque de respect" déclare Nicolas Maduro, "d'abord, c'est une française, dont la mentalité est malheureusement celle d'une gringa (américaine). C'est irrespectueux de venir à Santiago du Chili pour nous manquer d'égard" déclare Nicolas Maduro qui répond à la critique de Lagarde dans une interview sur Telesur.
Le Président du Venezuela a promis que les politiques économiques néolibérales ne reviendront "plus jamais" au Venezuela. Nicolas Maduro a également souligné que les progrès réalisés cette semaine par l'Unasur permettent le renforcement de la Banco Del Sur et renforce le mécanisme de financement régional libéré des griffes du FMI.
Le Venezuela déjà hors du système financier mondial
En 2007, par la voix de Hugo Chavez, le Venezuela quittait la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI). Hugo Chavez qualifiait ces organismes de "mécanismes de l'impérialisme" destinés à exploiter les pays pauvres. Il lançait ainsi la création d'une institution bancaire régionale (Banco Del Sur), financée par les revenus que le Venezuela tire de ses hydrocarbures, qui se substituerait aux deux institutions responsables, selon lui, de la pauvreté en Amérique du sud.
"Ici (au Venezuela) c’est le FMI qui commandait, ce mécanisme aux mains de l’impérialisme nord-américain (…) afin de lui imposer des politiques économiques et sociales brutales". Selon lui, les ministres des Finances vénézuéliens des cabinets précédents répondaient à des intérêts étrangers. "Ils vivaient pratiquement là-bas à Washington et c’était presque une condition requise qu’ils parlent anglais. Moi j’ai un ministre des Finances qui parle espagnol".
