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Nicolas Maduro dénonce les fraudes électorales au Honduras et appelle au respect de la volonté du peuple

Perspective communiste

Le président de la République Bolivarienne du Venezuela, Nicolás Maduro, a déclaré dimanche que le Honduras n'est pas seul et a le soutien total de tous les peuples démocratiques d'Amérique Latine et des Caraïbes - traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos 2017/12/honduras-le-honduras-est-debout-il-n-est-pas-seul-et-il-a-le-soutien-des-forces-democratiques-d-amerique-latine-et-des-caraibes.html

Il a évoqué la situation actuelle de ce pays et a qualifié de « banal » le fait qu'on ne respecte pas la volonté de son peuple.

« Ils traitent le Honduras comme si c'était un esclave des intérêts de la droite et lui imposent des coups d'Etat. Ce qu'ils sont en train de faire en ce moment, c'est un nouveau coup d'Etat, électoral, celui-là. Le peuple du Honduras n'est pas seul, il a le soutien des peuples du monde (…). Nous ne nous mêlons pas des affaires intérieures des pays mais ce qui a été fait contre le peuple du Honduras est banal et nous, le peuple du Venezuela et le peuple de l'Amérique Latine, nous devons tirer des leçons de cette fraude qui est en train d'avoir lieu au Honduras. »

Pendant son émission « Les dimanches avec Maduro », le chef de l'Etat s'est demandé ce qui se serait passé si cette situation s'était présentée au Venezuela et a remis en question le silence de certains secteurs politiques internationaux à ce sujet.

« Imaginez que cela se soit produit au Venezuela, qu'il y ait eu des élections présidentielles et une semaine après que les résultats n'aient pas été donnés, que nous ayons mis en place un couvre-feu et qu'il y ait eu les irrégularités que le tribunal électoral du Honduras a commises. Que croyez-vous qu'il se serait passé ? Almagro aurait déjà fait 10 000 déclarations, le Département d'Etat des Etats-Unis aurait sorti 100 communiqués, » a-t-il déclaré.

Enfin, il a noté que derrière cette fraude se trouve le « Gouvernement impérialiste des Etats-Unis » comme en 2009 quand le président Manuel Zelaya tenait tête à Barack Obama.


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