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Nous n'allons pas légitimer les actions impérialistes ou céder à la restauration néocoloniale

Perspective communiste

Alors que les agents de l'impérialisme - soutenus & financés par l'ambassade des Etats-Unis à La Havane - vont tenter de manifester en novembre, le Président cubain, Miguel Díaz-Canel Bermúdez, prévient ces derniers : Il n'y aura aucune reconnaissance de leur manifestation illégale, ni retour à l'ordre colonial néolibéral qu'ils promeuvent.

Extraits du discours de clôture de la IIe session plénière du Comité central du Parti communiste de Cuba.

Traduction Nico Maury

La stratégie impérialiste est de créer le maximum de mécontentement au sein de notre pays. Favoriser l'instabilité par l'aggravation des conditions de vie de la population, ce qui rend de plus en plus difficile la survie, entraînant le déclenchement d'un violent conflit. Ils ont l'intention de développer la haine et de nous enlever notre bonheur.

La campagne est vile : les acquis sont discrédités, des images grossièrement déformées de notre réalité sont utilisées, il s'agit d'asphyxier économiquement, d'affaiblir la solidarité avec Cuba, de recourir au mensonge et à la calomnie. (…)

Reflétant le scénario actuel dans les relations avec les États-Unis, l'ambassade de ce pays à Cuba a joué un rôle actif dans les efforts visant à renverser l'ordre interne dans notre pays. (…)

Les rencontres entre les diplomates américains et les dirigeants contre-révolutionnaires sont fréquentes, ils apportent conseils, encouragements, soutien logistique et financier. Sur leurs plateformes de communication, y compris les réseaux numériques, ils émettent quotidiennement des déclarations injurieuses qui constituent une ingérence ouverte dans les affaires intérieures de notre pays. C'est un comportement provocateur, étranger à ce que devrait être la conduite d'une mission diplomatique. (…)

L'ambassade des États-Unis cherche des informations pour diffamer Cuba sur des questions telles que les droits de l'homme, la démocratie et les contradictions sociales dans notre pays. Ils visent à identifier et promouvoir des leaders, notamment des jeunes, pour les former à l'étranger afin de les utiliser pour faire avancer leurs idées antisocialistes, procapitalistes et néolibérales. (…)

Au milieu de ces circonstances et face à l'échec de leurs plans, de nouvelles actions continuent de se tisser. Maintenant, ils surgissent avec une supposée marche pacifique. Ce n'est rien de plus qu'une escalade dans la manière d'agir contre la Révolution et un défi aux autorités et à l'Etat de droit socialiste entériné dans notre Constitution ; c'est un plan orchestré de l'extérieur. (…)

Ils ont récemment menacé d'appliquer davantage de sanctions à notre pays si la législation actuelle est utilisée pour poursuivre ceux qui désobéissent au mandat des autorités. Cette action est saluée dans les cercles de l'extrême droite anti-cubaine basée aux États-Unis et s'inscrit dans un mode d'action conforme au manuel de la guerre non conventionnelle. (…)

Le droit de manifester est reconnu et réglementé à l'article 56 de la Constitution, il doit être exercé à des fins licites et pacifiques, dans le respect de l'ordre public et dans le respect des règles établies par la loi. Un autre article de notre Constitution, l'article 45, stipule que : L'exercice des droits des personnes n'est limité que par les droits d'autrui, la sécurité collective, le bien-être général, le respect de l'ordre public, de la Constitution et des lois.

D'autre part, l'article 4 de l'organe juridique susmentionné soulève, entre autres, que le système socialiste est constitutionnellement irrévocable et que les citoyens ont le droit de lutter par tous les moyens contre quiconque tente de renverser l'ordre politique, social et économique établi par la Constitution. Par conséquent, l'appel à la marche n'est pas légal, c'est un avis de protestation dans lequel ses promoteurs, ses projections publiques et ses liens avec des organisations ou agences subversives financées par le gouvernement des États-Unis ont l'intention manifeste de promouvoir un changement de système politique dans notre pays, est une provocation dans le cadre d'une stratégie de « coup doux ». (…)

Nous n'allons pas légitimer les actions impérialistes en politique intérieure ni céder au désir de restauration néocoloniale que certains souhaitent et qui se renforce dans les situations de crise. Ce n'est pas un acte de civilité, c'est un acte de subordination à l'hégémonie yankee. De telles actions visent à ramener le pays à une période historique d'assujettissement, à laquelle nous ne reviendrons jamais.



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