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Nouvelles violences anticommunistes au Tripura (Inde)

Perspective communiste

Les nationalistes du BJP ont déclenché une nouvelle vague de violences anticommunistes au Tripura le 30 novembre.

Des dirigeants et des cadres du CPI(M) à Charilam, ont été la cible d'attaques coordonnées qui ont entraîné la mort d'un membre du Parti, Shahid Miah, et de nombreux blessés.

Article et traduction Nico Maury

La violente attaque menée par des activistes du BJP ont ciblé la ville de Charilam le 30 novembre, au moment où le Parti Communiste d'Inde (Marxiste) rouvrait son bureau local (fermé de force depuis quatre ans et demi).

Dans l'assaut, Shahid Miah a été tué, mais de nombreux autres communistes ont été grièvement blessés, dont Bhanu Lal Saha, député et ancien ministre des Finances. Le CPI(M) a identifié 28 personnes ayant mené l'attaque contre le CPI(M), et conduit au meurtre de Shahid, mais aucun d'entre eux n'a été arrêté. Au lieu de cela, la police a ciblé les militants du CPI(M).

Depuis l'arrivée au pouvoir des nationalistes en février 2018. Le CPI(M) et les autres partis d'opposition sont la cible des activistes du BJP. À deux mois des élections législatives, le parti au pouvoir, avec la connivence de l'administration et de la police, continue de terroriser les opposants politiques. Cette attaque répond au retour sur le terrain du Parti communiste.

Affaibli par la défaite de 2018, par les violences anticommunistes, le Parti Communiste d'Inde (Marxiste) renoue avec les masses et reprend des positions perdues. Le CPI(M) appelle les partis d'opposition à développer une lutte unie pour renverser le gouvernement nationaliste lors des prochaines élections législatives.


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