Nucléaire iranien : « Cet accord-cadre peut constituer un premier pas vers la dénucléarisation du Proche et du Moyen-Orient »
Perspective communiste
Communiqué du Parti communiste français
L'accord-cadre conclu entre les États-Unis, la Russie, la Chine, la France, le Royaume-Uni, l'Allemagne, l'Union européenne et l'Iran à Lausanne sur le nucléaire iranien est une étape décisive dont il faut se féliciter. Il ouvre la voie à un accord final équilibré d'ici au 30 juin 2015.
Il faut d'abord se satisfaire que les discussions politiques aient jusqu'au bout primé sur les invectives, les menaces ou les pressions extérieures – en particulier d'Israël ou d'Arabie saoudite.
Cette étape diplomatique montre que des solutions politiques négociées peuvent être élaborées dans des cadres multilatéraux y compris concernant des enjeux particulièrement sensibles et ce, malgré les antagonismes des parties en présence.
La sécurité collective et le droit à l'énergie doivent être garantis à tous les peuples de la région du Proche et du Moyen-Orient comme du monde ; c'est une responsabilité mondiale partagée dont aucune nation, aucune puissance ne peut se dédouaner. Et cette avancée peut constituer un premier pas vers la dénucléarisation du Proche et du Moyen-Orient à laquelle Israël doit s'associer et la France contribuer activement.
Dans cette région, déjà profondément déchirée par la violence et la guerre, cet accord-cadre envoie un signal fort d'espérance qu'il faut savoir saisir et sur lequel il doit être possible de bâtir un avenir commun. La sécurité collective des peuples du monde appelle à une dynamique de dénucléarisation multilatérale, c'est l'ordre du jour sur lequel nous déboucherions collectivement si un accord était effectivement conclu en juin prochain – ce que le Parti communiste français appelle de ses vœux.
Il faut d'abord se satisfaire que les discussions politiques aient jusqu'au bout primé sur les invectives, les menaces ou les pressions extérieures – en particulier d'Israël ou d'Arabie saoudite.
Cette étape diplomatique montre que des solutions politiques négociées peuvent être élaborées dans des cadres multilatéraux y compris concernant des enjeux particulièrement sensibles et ce, malgré les antagonismes des parties en présence.
La sécurité collective et le droit à l'énergie doivent être garantis à tous les peuples de la région du Proche et du Moyen-Orient comme du monde ; c'est une responsabilité mondiale partagée dont aucune nation, aucune puissance ne peut se dédouaner. Et cette avancée peut constituer un premier pas vers la dénucléarisation du Proche et du Moyen-Orient à laquelle Israël doit s'associer et la France contribuer activement.
Dans cette région, déjà profondément déchirée par la violence et la guerre, cet accord-cadre envoie un signal fort d'espérance qu'il faut savoir saisir et sur lequel il doit être possible de bâtir un avenir commun. La sécurité collective des peuples du monde appelle à une dynamique de dénucléarisation multilatérale, c'est l'ordre du jour sur lequel nous déboucherions collectivement si un accord était effectivement conclu en juin prochain – ce que le Parti communiste français appelle de ses vœux.
