OTAN : NICOLAS SARKOZY JUSTIFIE LABORIEUSEMENT SON CHOIX ATLANTISTE ET PRO-AMERICAIN
Nicolas Maury
Le Président de la République vient de procéder dans son long discours sur l’OTAN à l’Ecole militaire à une laborieuse démonstration en retournant les arguments comme des chaussettes
Il faudrait encore que les autorités de notre pays fassent le choix d’une politique différente de celle de l’Alliance atlantique et des Etats-Unis. Or, il n’en est pas question. N. Sarkozy a été clair dès le départ dans son choix pro-américain et dans sa façon de se situer dans ce qu’il appelle sa « famille occidentale ».
En réintégrant complètement la France dans l’organisation militaire de l’OTAN, il épouse la logique de force et la culture de suprématie inhérentes à cette organisation. Il en accepte les hiérarchies et les stratégies de domination.
On cherche en vain un engagement en faveur d’un nouveau système de sécurité en Europe et dans le monde, adapté aux enjeux de notre période. A aucun moment le Président de la République ne souligne que l’OTAN ne doit s’engager sans la légitimité de l’ONU et une mission définie par une résolution des Nations Unies. A aucun moment il n’annonce que l’avenir d’une véritable sécurité collective se situe dans le désarmement, la prévention, le règlement politique du conflit, l’effort permanent d’une démilitarisation des relations internationales.
Nicolas Sarkozy affirme aussi que « la démocratie a son exigence » et qu’il faut avoir « le souci d’éclairer l’opinion ». Pourtant, les autorités françaises directement concernées font tout pour entraver l’organisation de la manifestation internationale anti-OTAN du 4 avril à Strasbourg. Est-ce vraiment un choix démocratique ?
Parti communiste français
On cherche en vain un engagement en faveur d’un nouveau système de sécurité en Europe et dans le monde, adapté aux enjeux de notre période. A aucun moment le Président de la République ne souligne que l’OTAN ne doit s’engager sans la légitimité de l’ONU et une mission définie par une résolution des Nations Unies. A aucun moment il n’annonce que l’avenir d’une véritable sécurité collective se situe dans le désarmement, la prévention, le règlement politique du conflit, l’effort permanent d’une démilitarisation des relations internationales.
Nicolas Sarkozy affirme aussi que « la démocratie a son exigence » et qu’il faut avoir « le souci d’éclairer l’opinion ». Pourtant, les autorités françaises directement concernées font tout pour entraver l’organisation de la manifestation internationale anti-OTAN du 4 avril à Strasbourg. Est-ce vraiment un choix démocratique ?
Parti communiste français