"On n'a pas le droit de bloquer la France", avertit Christophe Castaner (PS-EM!)
Perspective communiste
Le porte parole du gouvernement, Christophe Castaner (PS-EM!), annonce la couleur contre les syndicats et le droit de grève. Il ne faut pas donner à ces gens là de majorité parlementaire. Le 11 juin, les candidat.e.s d'En marche ! doivent être battus, partout, et une autre majorité doit sortir des urnes
Le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner a averti mardi les syndicats contre toute volonté de "bloquer la France", pour marquer leur éventuel désaccord avec le projet de réforme du droit du travail, alors qu'Emmanuel Macron reçoit les partenaires sociaux mardi à l'Elysée.
"Il faut empêcher tout blocage mais on n'a pas le droit de bloquer la France quand on n'est pas d'accord avec telle ou telle mesure, surtout quand elle était au coeur du projet présidentiel d'Emmanuel Macron", a déclaré M. Castaner sur France 2.
"Le dialogue est absolument nécessaire tout le temps. Mais si le dialogue est utilisé pour empêcher.... Je crois qu'on a besoin aujourd'hui de libérer le travail. C'est donc important qu'on puisse se donner les moyens d'aller vite sur ces questions-là, les Français ne peuvent pas attendre", a-t-il ajouté.
"Il faut accepter ce dialogue mais il faut aussi que les syndicats entendent la nécessité de faire bouger les lignes. Parce que l'objectif, c'est de faire en sorte que l'artisan de Barcelonnette, dans le nord de ma circonscription, puisse demain ne pas avoir peur d'embaucher un apprenti, d'embaucher un gars. C'est ça l'enjeu aujourd'hui", a également déclaré le porte-parole du gouvernement.
M. Castaner estime que la méthode employée est différente de celle de la loi El Khomri, qui avait entraîné le plus fort conflit social du quinquennat Hollande.
"La loi El Khomri, la difficulté était qu'elle n'était pas au coeur du projet, du mandat politique de François Hollande et elle est venue en fin de mandat. Aujourd'hui pour les Français les choses sont claires: ils ont élu Emmanuel Macron avec la volonté de libérer le travail. Donnons-nous les moyens du dialogue, jamais du blocage", a dit M. Castaner.
M. Macron, a expliqué le secrétaire d'Etat chargé des relations avec le Parlement, "ne veut pas dialoguer seulement sur la réforme du dialogue social. Nous devons parler de la réforme de la formation, nous devons parler du plan d'investissement de 15 milliards d'euros que nous voulons mobiliser pour améliorer la formation professionnelle".
"Il nous faut dialoguer. Nous savons quel est notre objectif. Mais par contre le texte n'est pas écrit, les textes ne sont pas écrits. Il est important qu'il y ait ce niveau de dialogue avec le président de la République, et dès demain (mercredi) avec le Premier ministre et la ministre du Travail".
M. Macron souhaite recourir aux ordonnances pour faire adopter sa réforme du droit du travail.
Le Point
"Il faut empêcher tout blocage mais on n'a pas le droit de bloquer la France quand on n'est pas d'accord avec telle ou telle mesure, surtout quand elle était au coeur du projet présidentiel d'Emmanuel Macron", a déclaré M. Castaner sur France 2.
"Le dialogue est absolument nécessaire tout le temps. Mais si le dialogue est utilisé pour empêcher.... Je crois qu'on a besoin aujourd'hui de libérer le travail. C'est donc important qu'on puisse se donner les moyens d'aller vite sur ces questions-là, les Français ne peuvent pas attendre", a-t-il ajouté.
"Il faut accepter ce dialogue mais il faut aussi que les syndicats entendent la nécessité de faire bouger les lignes. Parce que l'objectif, c'est de faire en sorte que l'artisan de Barcelonnette, dans le nord de ma circonscription, puisse demain ne pas avoir peur d'embaucher un apprenti, d'embaucher un gars. C'est ça l'enjeu aujourd'hui", a également déclaré le porte-parole du gouvernement.
M. Castaner estime que la méthode employée est différente de celle de la loi El Khomri, qui avait entraîné le plus fort conflit social du quinquennat Hollande.
"La loi El Khomri, la difficulté était qu'elle n'était pas au coeur du projet, du mandat politique de François Hollande et elle est venue en fin de mandat. Aujourd'hui pour les Français les choses sont claires: ils ont élu Emmanuel Macron avec la volonté de libérer le travail. Donnons-nous les moyens du dialogue, jamais du blocage", a dit M. Castaner.
M. Macron, a expliqué le secrétaire d'Etat chargé des relations avec le Parlement, "ne veut pas dialoguer seulement sur la réforme du dialogue social. Nous devons parler de la réforme de la formation, nous devons parler du plan d'investissement de 15 milliards d'euros que nous voulons mobiliser pour améliorer la formation professionnelle".
"Il nous faut dialoguer. Nous savons quel est notre objectif. Mais par contre le texte n'est pas écrit, les textes ne sont pas écrits. Il est important qu'il y ait ce niveau de dialogue avec le président de la République, et dès demain (mercredi) avec le Premier ministre et la ministre du Travail".
M. Macron souhaite recourir aux ordonnances pour faire adopter sa réforme du droit du travail.
Le Point
