On n’arrête plus le député UMP Christian Vanneste…
Perspective communiste
Christian Vanneste, député UMP du Nord, adepte du dérapage verbal (in)contrôlé à une nouvelle fois perdu l’occasion de la fermer : « En Allemagne, il y a eu une répression des homosexuels et la déportation qui a conduit à peu près à 30 000 déportés. Et il n’y en a pas eu ailleurs (…) Il n’y a pas eu de déportation homosexuelle en France »
Pourtant il n’en n’est pas à son coup d’essai ! Ce député de la République a plusieurs fois déversé sa haine dans une interview ou une déclaration publique à l’encontre des homosexuels. Après les avoir qualifiés successivement de « personnes inférieures », puis de « nuisibles à l’intérêt général », ou encore d’« aberration anthropologique » à l’Assemblée Nationale le 14 juin 2011 ; après avoir assimilé homosexualité et pédophilie, Christian Vanneste va toujours plus loin. Il nie aujourd’hui carrément la déportation des homosexuels.
Monsieur Vanneste, le triangle rose a existé !
Si la mémoire de la déportation homosexuelle est récente, elle est aujourd’hui connue. En France, 62 personnes ont été déportées avec le triangle rose – symbole utilisé par les nazis pour « marquer « les homosexuels. Mickaël Bertrand, historien qui a écrit un ouvrage sur le sujet, affirme que ce chiffre « ne signifie pas pour autant que des centaines d’homosexuels français n’ont pas été déportés en tant que juifs, communistes et/ou résistants ».
La déportation des homosexuels est donc un fait historique, comme celle des juifs, des tziganes, des communistes et de tous les résistants : ce n’est ni une invention, ni un détail ! L’histoire ne peut s’instrumentaliser à des fins politiciennes ou politicardes. Et rappelons que jusque à preuve du contraire, le négationnisme tombe sous le coup de la loi !
Nous ne pouvons plus, que conseiller à Monsieur Vanneste, pour se rafraîchir la mémoire, d’aller se balader à Toulouse et d’emprunter le rue Pierre-Seel, qui porte le nom d’un homosexuel français déporté pendant la guerre.
Christian Vanneste a (re)pris le large…
Tant ils vont vite, tant une déclaration en chasse une autre que nous n’arrivons plus à suivre… Mais nous ne devons jamais perdre notre capacité d’indignation, sous peine de laisser croire que ces pensées scandaleusement négationnistes sont justes.
Nous écrivions hier, qu’une « partie de la droite ne dérivait plus vers l’extrême, mais qu’elle était arrivée à quai ». Cela fait suite aux nombreux dérapages visant l’immigration, les homosexuels, les banlieues, les chômeurs… de la part de députés et ministre de l’UMP lancés dans un concours atroce de la plus atroce des déclarations.
On peut dire tranquillement aujourd’hui, que Christian Vanneste a repris le large, mais cette fois-ci dans le paquebot FN… et s’il continue ainsi, il y a fort à parier que Le Pen, lui laissera tenir la barre !
A la haine, opposons l’égalité des droits pour tous !
Pendant que certains à droite se perdent dans le négationnisme, les communistes et le Front de gauche sont engagés pour l’égalité des droits pour les homosexuels : le mariage, l’adoption. ..Et plus que des mots, il y a les actes, comme samedi dernier dans la mairie communiste de Villejuif où un mariage a été célébré par le maire. Aujourd’hui c’est illégal, en espérant que demain cela soit inscrit dans la loi !
http://www.jeunescommunistes2012.fr
Monsieur Vanneste, le triangle rose a existé !
Si la mémoire de la déportation homosexuelle est récente, elle est aujourd’hui connue. En France, 62 personnes ont été déportées avec le triangle rose – symbole utilisé par les nazis pour « marquer « les homosexuels. Mickaël Bertrand, historien qui a écrit un ouvrage sur le sujet, affirme que ce chiffre « ne signifie pas pour autant que des centaines d’homosexuels français n’ont pas été déportés en tant que juifs, communistes et/ou résistants ».
La déportation des homosexuels est donc un fait historique, comme celle des juifs, des tziganes, des communistes et de tous les résistants : ce n’est ni une invention, ni un détail ! L’histoire ne peut s’instrumentaliser à des fins politiciennes ou politicardes. Et rappelons que jusque à preuve du contraire, le négationnisme tombe sous le coup de la loi !
Nous ne pouvons plus, que conseiller à Monsieur Vanneste, pour se rafraîchir la mémoire, d’aller se balader à Toulouse et d’emprunter le rue Pierre-Seel, qui porte le nom d’un homosexuel français déporté pendant la guerre.
Christian Vanneste a (re)pris le large…
Tant ils vont vite, tant une déclaration en chasse une autre que nous n’arrivons plus à suivre… Mais nous ne devons jamais perdre notre capacité d’indignation, sous peine de laisser croire que ces pensées scandaleusement négationnistes sont justes.
Nous écrivions hier, qu’une « partie de la droite ne dérivait plus vers l’extrême, mais qu’elle était arrivée à quai ». Cela fait suite aux nombreux dérapages visant l’immigration, les homosexuels, les banlieues, les chômeurs… de la part de députés et ministre de l’UMP lancés dans un concours atroce de la plus atroce des déclarations.
On peut dire tranquillement aujourd’hui, que Christian Vanneste a repris le large, mais cette fois-ci dans le paquebot FN… et s’il continue ainsi, il y a fort à parier que Le Pen, lui laissera tenir la barre !
A la haine, opposons l’égalité des droits pour tous !
Pendant que certains à droite se perdent dans le négationnisme, les communistes et le Front de gauche sont engagés pour l’égalité des droits pour les homosexuels : le mariage, l’adoption. ..Et plus que des mots, il y a les actes, comme samedi dernier dans la mairie communiste de Villejuif où un mariage a été célébré par le maire. Aujourd’hui c’est illégal, en espérant que demain cela soit inscrit dans la loi !
http://www.jeunescommunistes2012.fr
