Oriol Junqueras, Vice-Président du gouvernement légitime de Catalogne et député réélu, restera emprisonné. Les trois magistrats de le Tribunal Suprême ont unanimement rejeté la demande de libération du dirigeant de la gauche républicaine.

Les juges considèrent qu'il y a un risque de criminel car l'Madrid n'a pas l'intention d'ouvrir un dialogue avec la Catalogne et que Junqueras risque de récidiver dans la voix unilatérale.

Oriol Junqueras comparaissait hier devant le TS et a appelé au «dialogue» en rappelant qu'il est et restera un «homme de paix». Il ne pourra pas siéger au parlement catalan le 17 janvier, Madrid refusant la libération des prisonniers politiques. Comme Joaquim Forn, Oriol Junqueras est enfermé derrière des barreaux depuis le 2 novembre 2017.

Pour le député ERC, Joan Tarda, cette décision du tribunal Suprême "n'a pas de sens"

.@JoanTarda: "Tenemos un mandato democrático, no lo traicionaremos. No vamos a descarrilar, lo haremos todo como siempre, cívica y pacíficamente" #FuturoJunquerasARV pic.twitter.com/3qoEnLrG5I

— Esquerra Republicana (@Esquerra_ERC) 5 janvier 2018

Pour Carles Puigdemont, Président en exil, cette situation est une prise d'otage contre les urnes.

Hi ha un conflicte a resoldre entre Catalunya i Espanya. Nosaltres hem apostat sempre per la via pacífica i el diàleg. Les urnes han parlat 3 vegades inequívocament. Malgrat això @junqueras és retingut a Estremera. I els Jordis. I en Quim. Ja no són #presospolítics, són ostatges pic.twitter.com/zpv3tb73yX

— Carles Puigdemont 🎗 (@KRLS) 5 janvier 2018

L'ancien leader de Podemos en Catalogne, Dante Albano Fachin, appelle la gauche espagnole à réagir maintenant !

Toda la solidaridad con @junqueras y su familia. Dicho esto: que todo el mundo tenga claro que se están violando los derechos de todos y todas. En Catalunya y en el resto del Estado. https://t.co/mwP0QS7sWD La izquierda española debe reaccionar. Ya.

— Albano-Dante Fachin (@AlbanoDante76) 5 janvier 2018