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Ouverture du 18° congrès du KKE

Perspective communiste

C'est sur le constat que "le socialisme est actuel et historiquement nécessaire" que la Secrétaire Générale du KKE, Aleka Papariga, a clôturé son discours inaugural au 18e Congrès du KKE

Ouverture du 18° congrès du KKE
Mme Papariga a souligné que le 18e Congrès marque la contre-attaque du Parti "sur tous les fronts", dans une période "où se posent plus généralement de grands problèmes économiques, sociaux et politiques, au niveau mondial, dans la région, en Grèce".

Mme Papariga a fait le point de la situation internationale et intérieure, de la crise économique et de ses causes, des développements politiques et des perspectives sous l'angle des thèses idéologicopolitiques du KKE et, en même temps, a placé le Parti en état d'alerte en vue des élections européennes et des élections nationales "qui sont devant nous", avant de lancer une attaque de front contre tous les autres partis.

Se disant convaincue que le Congrès "contribuera à ouvrir une nouvelle page dans l'action et la perspective du mouvement ouvrier populaire, dans la contribution du Parti au mouvement communiste anti-impérialiste international", Mme Papariga a exprimé sa satisfaction sur le taux élevés d'approbation des Thèses et des thèses sur le socialisme, respectivement de 72% et 73%, expliquant que l'accord avec ces deux textes montre qu'il existe une base solide, une unité idéologicopolitique encore plus forte et substantielle aujourd'hui, fondée à travers l'expérience, les luttes, la confrontation idéologicopolitique".

Mme Papariga a noté toutefois que le fait que le Congrès se déroule en période de crise signifie de plus amples exigences de la part de tous afin que "le mouvement ouvrier se trouve en position de contre-attaque, que l'alliance sociale fasse des pas en avant".

Concernant les relations de la Grèce avec l'UE et l'OTAN, Mme Papariga a appelé à la promotion des questions de l'indiscipline et du désengagement de ces organismes, rejetant le mythe des voies uniques et de l'alarmiste.

Concernant enfin les prochaines échéances électorales, européennes et nationales, Mme Papariga a retenu pour toutes deux leur importance, faisant valoir les immenses responsabilités de l'UE et des partis de pouvoir, ND et PASOK, pour les problèmes quotidiens que subissent les citoyens. "Plus faible sera un gouvernement conservateur, anti-ouvrier et anti-populaire, qu'il ait une majorité absolue ou étant de coopération, plus le peuple pourra organiser sa contre-attaque à partir de meilleures positions".

90 partis communistes et ouvriers de 72 pays participent aux travaux du 18° congrès du KKE

1. Parti communiste d'Égypte
2. Parti communiste d'Albanie
3. Parti algérien pour la démocratie et le socialisme
4. Parti communiste d'Arménie
5. Parti communiste de la Styrie / Autriche (KPÖ)
6. Parti du Travail de Belgique
7. Parti communiste du Venezuela
8. Parti communiste du Vietnam
9. Parti communiste de Bohême et de Moravie
10. Parti communiste de Bolivie
11. Parti communiste des travailleurs de la Bosnie-Herzégovine
12. Parti des communistes bulgares
13. Parti communiste de la Bulgarie
14. Parti communiste brésilien
15. Parti communiste du Brésil
16. Parti communiste de Grande-Bretagne
17. Nouveau Parti communiste de Grande Bretagne
18. Parti communiste français
19. Parti communiste allemand
20. Parti communiste unifié de Géorgie
21. Nouveau Parti communiste de Yougoslavie
22. Les communistes serbes
23. Parti communiste au Danemark
24. Parti communiste du Danemark
25. Parti communiste d'Estonie
26. Parti communiste de l'Inde
27. Parti communiste de l'Inde (marxiste)
28. Parti communiste jordanien
29. Tountech partie de l'Iran
30. Irish Labour Party
31. Parti communiste de l'Irlande
32. Parti communiste d'Espagne
33. Parti communiste des peuples d'Espagne
34. Parti des communistes de Catalogne, Espagne
35. Parti communiste d'Israël
36. Parti des communistes italiens
37. Parti communiste du Canada
38. Parti communiste de Chine
39. Parti communiste colombien
40. Parti des travailleurs coréens
41. Parti communiste de Cuba
42. Socialist Labor Party en Croatie
43. AKEL, Chypre
44. People's Revolutionary Party People (Laos)
45. Parti socialiste de Lettonie
46. Parti communiste libanais
47. Parti communiste du Bélarus
48. Parti socialiste de Lithuani
49. Parti communiste du Luxembourg
50. Parti communiste de Malte
51. Parti des communistes (Mexique)
52. Parti communiste du Bangladesh
53. Parti communiste de Norvège
54. Parti communiste sud-africain
55. Nouveau Parti communiste Pays-Bas
56. Parti des travailleurs (Hongrie)
57. Parti communiste d'Ukraine
58. Union des communistes ukrainiens
59. Parti communiste de l'Uruguay
60. Parti communiste du Pakistan
61. Parti du peuple de Palestine
62. Parti communiste de Palestine
63. Party People, Panama
64. Parti communiste de Macédoine, ARYM
65. Parti communiste de la Pologne
66. Parti communiste portugais
67. Parti communiste roumain
68. ΚΚ Initiative visant à reconstituer le roumain KK
69. Parti communiste d'Union soviétique
70. Parti communiste de la Fédération de Russie
71. Parti communiste des travailleurs de Russie
72. Union du Parti communiste - KKSE
73. Parti communiste de Slovaquie
74. Parti communiste de la Suède
75. Parti communiste syrien
76. Parti communiste de Syrie
77. Parti communiste du Tadjikistan
78. Parti communiste, de la Turquie
79. Parti travailliste Turquie (EMEP)
80. Parti communiste de Finlande
81. communiste, Puerto Rico
82. Initiative communiste moldave
83. Pôle de Renaissance Communiste en France
84. Fondation pour l'étude de la migration dans le socialisme, de l'Italie
85. OLP en Palestine
86. Front démocratique pour la libération de la Palestine
87. Front populaire de libération de la Palestine
88. Parti Baas syrien
89. Front POLYSARIO Sahara occidental
90. African National Congress


Commentaires (2)
1. 2C2O le 20/02/2009 08:50
Bonjour Nicolas

Faut il se réjouir de la présence du Parti Baas Syrien ? Je ne le savais pas communiste et ouvrier. Bachar El Assad et feu son père Hafez non plus. De quel Parti Baas parle t on ?

Wikipedia :

Le Parti Baas comptait prendre le pouvoir par des moyens légaux. Le premier succès est venu de la Syrie, où le parti est devenu une force importante, mais est dissous suite à la formation de la République arabe unie (1958) en appui au nouveau Gouvernement de nasséristes. Après la rupture de la République arabe unie en 1961, le parti et son idéologie passent sous le contrôle d'un groupe de militaires qui préparent le renversement du gouvernement, qu'ils comptent justifier par l'idéologie baassiste.

La junte militaire prend le pouvoir en 1963, et porte le Parti Baas au pouvoir en Syrie. Le nouveau gouvernement réalise rapidement et à grande échelle les nationalisations. En 1963, le Baas est le seul parti politique légal en Syrie, mais les factions et l'éclatement du parti mènent à une succession de gouvernements et des nouvelles constitutions. En 1966 une junte militaire menée par Salah Jedid, représentant les éléments prosoviétiques du parti, l'emporte sur l'aile plus modérée, purgeant du parti ses fondateurs originaux, Michel Aflak et Bitar.

Dans ces circonstances le Parti Baas syrien se sépare en deux factions : la faction « progressiste », menée par Nureddin Atassi, qui accorde la priorité à la réforme économique néo-marxiste, et le groupe « nationaliste », mené par le Général Hafez-el-Assad. Les partisans d'Assad sont moins intéressés par le socialisme, et favorisent plutôt un maintien militant de l'union des Arabes et l'hostilité envers Israël. En dépit des changements constants de politique et de gouvernement, les deux factions demeurent au pouvoir jusqu'en 1970 dans une coalition incommode, quand par un autre coup d'État, Assad réussit à évincer Atassi en tant que premier ministre. Assad sera l'un des chefs d’État du Proche-Orient resté le plus longtemps au pouvoir. Il décède en 2000, son fils Bachar el-Assad devenant président.

Aujourd'hui le Parti Baas syrien a peu à voir avec l'idéologie originelle. Il a peu fait de progrès vers l'unité arabe, et a tout abandonné sauf une conception autoritaire du rôle de l'état dans l'économie, prétendument "socialiste".

Le Parti Baas syrien a des branches au Liban, au Yémen, en Jordanie, au Soudan, en Irak (actuellement coupée en deux factions), bien qu'aucune des branches non-syriennes n'ait l'importance de la branche syrienne. Les Palestiniens connaissent le Parti Baas syrien sous le nom de as-Saiqa (le coup de foudre).

La multiplication d'imprécisions comme cette dernière ou déjà signalées, non corrigées, sur la presse dite communiste, le fait de ne pas citer la sources des textes reproduits (nombreux sont issus de l'Humanité) finit d'enlever tout crédit au blog.

C'est dommage parce qu'il est utile
2. Nicolas le 20/02/2009 14:31
Merci pour ton intervention

Concernant le Parti Baas, je ne pourrais pas te donner plus d'info, ce parti a été annoncé au congrès du KKE et est-ce celui que tu décris c'est possible. Du moins je me souvient qu'a la fête de l'huma il y avait un parti baas de Syrie (dont le stand voisin était celui du PC de Syrie rival au vu de l'importance du SO autour) , mais j'ai jamais trop fait attention.

J'ai tenue compte de tes remarques sur l'autre article, j'ai remis a jour l'orga de la section et modifié la catégorie de la presse communiste -> presse communiste, syndicale et progressiste

Quant aux sources, c'est autre chose, la citation est variable, je dois faire un effort. A mon sens je pense que l'info recherchée et proposée (quelle soit de l'huma ou autre) est plus importante pour comprendre le monde

Je te remercie pour tes infos, n'hésite pas a venir commenter

amicalement
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