Confronté a une révolte née de l'accumulation des inégalités et des discriminations dans les banlieues et les quartiers pauvres,le gouvernement vient de franchir une nouvelle étape dans l'escalade sécuritaire.Aucune loi d'exeption n'avait été utilisée par les pouvoirs publics.La proclamation de l'état d'urgence répond a une révolte,dont les causes sont profondes et bien connues,sur le seul terrain de la répression.

Au dela du message symbolique(cf reference a la guerre d'Algerie) il établit un "couvre-feu",mais aussi comme le proclame la loi du 3 avril 1955,des interdictions de sejour,des assignations a residence,la fermeture des lieux de réunions,l'interdiction des rassemblements,des perquisitions de nuit et la censure de la presse.

Les banlieues n'ont pas besoin d'état d'exeption:elles ont besoin,desespérément de justice,de respect et d'égalité.