Panama Papers: Sous la pression de la rue, le Premier ministre islandais démissionne
Perspective communiste
L'élu n'aurait survécu que deux jours au scandale. Le Premier ministre islandais Sigmundur David Gunnlaugsson, 41 ans, a démissionné ce mardi, après le scandale des Panama Papers
Selon des documents dévoilés par le Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ), l'Islandais a détenu des millions de dollars avec son épouse dans une société basée aux îles Vierges britanniques, appelée Wintris. Quand il a été élu député en avril 2009, il a omis cette participation dans sa déclaration de patrimoine, alors que la loi l'y obligeait. Il a cédé ses parts à son épouse fin 2009 pour un dollar symbolique.
Les casseroles ont bruyamment fait leur retour dans les rues de Reykjavik. Comme en 2008 après l’effondrement en quelques jours de leur économie, des milliers d’Islandais ont manifesté devant le Parlement, lundi 4 avril, pour demander la démission du premier ministre et de l’ensemble du gouvernement. La police a estimé la foule à 8 000 personnes, les organisateurs à 22 000 : des chiffres considérables pour une île qui compte à peine 329 000 habitants.
Des manifestations inédites
Lundi, les milliers de manifestants ont brandi des bananes, censées symboliser les dérives d’une « république bananière », et lancé du fromage blanc contre la façade du Parlement – un geste de colère traditionnel sur l’île.
"Le Premier ministre a informé le groupe parlementaire du (Parti du progrès) qu'il allait démissionner de ses fonctions de Premier ministre", a déclaré en direct mardi à la télévision Sigurdur Ingi Johannsson, vice-président du parti et ministre de l'Agriculture. M. Johansson devrait lui succéder.
Sigmundur David Gunnlaugsson avait proposé dans un premier temps la dissolution de l'Assemblée nationale pour appeler à de nouvelles élections. Mais le président, rentré en catastrophe d'un voyage aux Etats-Unis au milieu d'une manifestation inédite, avait refusé cette option et souhaitait consulté les différents partis, notamment le Parti de l'indépendance dont est issu Sigmundur David Gunnlaugsson.
Les casseroles ont bruyamment fait leur retour dans les rues de Reykjavik. Comme en 2008 après l’effondrement en quelques jours de leur économie, des milliers d’Islandais ont manifesté devant le Parlement, lundi 4 avril, pour demander la démission du premier ministre et de l’ensemble du gouvernement. La police a estimé la foule à 8 000 personnes, les organisateurs à 22 000 : des chiffres considérables pour une île qui compte à peine 329 000 habitants.
Des manifestations inédites
Lundi, les milliers de manifestants ont brandi des bananes, censées symboliser les dérives d’une « république bananière », et lancé du fromage blanc contre la façade du Parlement – un geste de colère traditionnel sur l’île.
"Le Premier ministre a informé le groupe parlementaire du (Parti du progrès) qu'il allait démissionner de ses fonctions de Premier ministre", a déclaré en direct mardi à la télévision Sigurdur Ingi Johannsson, vice-président du parti et ministre de l'Agriculture. M. Johansson devrait lui succéder.
Sigmundur David Gunnlaugsson avait proposé dans un premier temps la dissolution de l'Assemblée nationale pour appeler à de nouvelles élections. Mais le président, rentré en catastrophe d'un voyage aux Etats-Unis au milieu d'une manifestation inédite, avait refusé cette option et souhaitait consulté les différents partis, notamment le Parti de l'indépendance dont est issu Sigmundur David Gunnlaugsson.
