La participation du KKE à un gouvernement ayant une ligne erronée, au sein duquel il n’aurait pas confiance à ceux qui y participent, et qui ne pourrait pas apporter de solutions, signifierait annuler le rôle historique du KKE et sa responsabilité historique qu’il exercera au sein du mouvement populaire, a déclaré Mme Papariga, en tranchant que “le peuple sera au centre des développements dans la période à venir”.

“Nous ne considérons en aucun cas que les luttes sont l’apanage du Front ouvrier militant (PAME) et du KKE, pourtant le mouvement est disproportionné à l’attaque dont il a fait l’objet, les lieux de travail doivent s’affirmer comme les principaux fronts de lutte, et le peuple sait que s’il n’a pas le pouvoir entre ses mains, aucun gouvernement ne le sauvera”, a affirmé Mme Papariga, parlant de différences profondes et substantielles du KKE avec les autres partis et insistant que le KKE ne souhaite ni dialogue ni participation à un gouvernement.

Par ailleurs, Mme Papariga a soutenu que la sortie de la Grèce de la zone euro, voire de l’UE, n’est pas “du bluff”, avertissant qu’un tel scénario aura lieu “en termes de faillite”.

Enfin, Mme Papariga a estimé qu’un gouvernement de la ND, qui sèmera la terreur et la peur, aura une période de grâce plus petite, alors qu’un gouvernement de la SYRIZA aura une période de grâce plus grande, mais il décevra plus le peuple, “parce qu’il y aura fondé plus d’espoirs”.

Mme Papariga, qui a dit ne pas croire que la “SYRIZA supprimera le Mémorandum et chassera la Troïka”, a soutenu que même si la SYRIZA n’est pas le même parti que la ND, “il n’en va pas moins qu’elles (SYRIZA et ND) évoluent sur la même trajectoire”.