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Parachutes dorés : le patronat ne peut être juge et parti de ses propres dérives

Nicolas Maury

Communiqué du Parti Communiste Français

Parachutes dorés : le patronat ne peut être juge et parti de ses propres dérives
Le MEDEF a proposé ce matin un « code » de bonne conduite au sujet des indemnités patronales ; les parachutes dorés pourrait être conditionnés aux résultats de l’entreprise. On atteint ici des sommets de cynisme. Le patronat ne peut être juge et parti de ses propres dérives.

Quand il s’agit de s’attaquer aux droits des salariés, le gouvernement met beaucoup moins de gant. En mettant fin aux 35H, en taillant en pièce le code du travail, c’est à la loi qu’il fait appel et non à un quelconque « code » éthique.

Le patronat de droit divin, c’est terminé. Ce sont les salariés qui produisent les richesses. Ce sont eux qui doivent être augmentés et non les patrons défaillants.


Commentaires (2)
1. Tourtaux Jacques le 07/10/2008 07:25
¨Même chose dans les Conseils de prud'hommes : les élus patronaux ne peuvent être juges et partie en même temps, et pourtant... lorsqu'en délibération, ils se trouvent en face d'élus réformistes qu'ils retournent à leur guise, ils ne s'en privent pas.

C'est pourquoi, lors des prochaines élections prud'homales, les travailleurs ne devront pas se tromper de bulletin de vote. Seul, celui de la liste CGT sera à prendre en considération.

Les salariés électeurs ne doivent pas refaire la gravissime erreur que trop nombreux furent ceux de la classe ouvrière qui ont élu un valet du capitalisme à la tête du pays.

En effet, Sarkozy pour l'UMPS et Parisot pour le MEDEF mènent le même combat : la défense rapprochée du capitalisme et de ses gros bonnets.

Pour toute cette racaille, c'est bonnet blanc et blanc bonnet.
Jacques Tourtaux




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