Pascal Lamy (PS) favorable à des boulots « pas forcément payés au smic »
Perspective communiste
Pascal Lamy : « Je sais que je ne suis pas en harmonie avec une bonne partie de mes camarades socialistes, mais je pense qu'à ce niveau de chômage il faut aller vers davantage de flexibilité, et vers des boulots qui ne sont pas forcément payés au smic »
L'ancien directeur général de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), proche de Jacques Delors, est conscient de briser un tabou. Il sait à quel point l'idée d'un smic jeune est mal ressentie en France, mais il invoque le niveau du chômage qui « gangrène » la société et l'échec des « solutions traditionnelles ».
Fin du salaire minimum et des services publics pour financer encore plus de dividendes
« Je connais des gamins de 15 ans dont les parents n'ont jamais eu de boulot. Pour moi, c'est le signe d'une gangrène. Une société où ceci peut se produire, sans qu'il y ait la révolution, c'est vraiment très inquiétant », s'indigne-t-il, avant d'ajouter : « Un petit boulot, c'est mieux que pas de boulot. »
« Il faut donner un coup de rein pour traiter ces problèmes profonds que sont le chômage, la perte de compétitivité et la médiocre rentabilité des dépenses publiques. » Le nouveau gouvernement n'est pas au bout de ses peines, car le montant des économies budgétaires à réaliser atteint, selon Pascal Lamy, « au moins 60 milliards d'euros d'ici 2017 » compte tenu des nouveaux allègements de charges prévus dans le pacte de compétitivité. Jusqu'à présent, Bercy préférait évoquer le chiffre de 50 milliards d'euros.
Fin du salaire minimum et des services publics pour financer encore plus de dividendes
« Je connais des gamins de 15 ans dont les parents n'ont jamais eu de boulot. Pour moi, c'est le signe d'une gangrène. Une société où ceci peut se produire, sans qu'il y ait la révolution, c'est vraiment très inquiétant », s'indigne-t-il, avant d'ajouter : « Un petit boulot, c'est mieux que pas de boulot. »
« Il faut donner un coup de rein pour traiter ces problèmes profonds que sont le chômage, la perte de compétitivité et la médiocre rentabilité des dépenses publiques. » Le nouveau gouvernement n'est pas au bout de ses peines, car le montant des économies budgétaires à réaliser atteint, selon Pascal Lamy, « au moins 60 milliards d'euros d'ici 2017 » compte tenu des nouveaux allègements de charges prévus dans le pacte de compétitivité. Jusqu'à présent, Bercy préférait évoquer le chiffre de 50 milliards d'euros.
