Pays-Bas : En Frise, les communistes manquent de justesse deux sièges aux élections communales
Perspective communiste
Il s’en est fallu de quelques voix pour que le NCPN, le parti communiste néerlandais, ne décroche un deuxième siège en Frise, lors d’élections communales intermédiaires suite à une fusion de communes. Une victoire, sachant qu’il était déjà difficile de conserver le siège existant
En Frise, tout au Nord des Pays-Bas, trois communes ont récemment été fusionnées. Suite à cette fusion, des élections intermédiaires ont dû être organisées pour composer un seul collège communal. Dans l’une des trois entités, à Lemsterland, depuis des années le Nieuwe Communistisch Partij Nederland (NCPN, le Nouveau Parti communiste des Pays-Bas) occupe deux sièges. La question était de voir si cette opposition sociale pourrait maintenir aussi son siège à Meren, en Frise.
La section locale du NCPN était bien consciente de la difficulté de décrocher un siège dans une nouvelle commune fusionnée et bien plus grande où, l’entité de Lemsterland mise à part, le NCPN n’a quasiment pas de partisans. La campagne du parti a donc surtout visé à convaincre les habitants de Lemsterland de la nécessité de chaque voix pour le NCPN. Le NCPN a distribué des tracts dans la population pour attirer principalement l’attention sur les projets de casse au plan social et appeler les gens à ne pas laisser carte blanche aux démolisseurs.
La section locale du NCPN était bien consciente de la difficulté de décrocher un siège dans une nouvelle commune fusionnée et bien plus grande où, l’entité de Lemsterland mise à part, le NCPN n’a quasiment pas de partisans. La campagne du parti a donc surtout visé à convaincre les habitants de Lemsterland de la nécessité de chaque voix pour le NCPN. Le NCPN a distribué des tracts dans la population pour attirer principalement l’attention sur les projets de casse au plan social et appeler les gens à ne pas laisser carte blanche aux démolisseurs.
Cette approche a abouti à un résultat inespéré : à Lemmer (Lemsterland), le NCPN a obtenu le plus grand nombre de voix dans l’histoire du communisme en Frise : presque 30 % ! Le parti a donc non seulement pu garder le siège de Rinze Visser, mais il s’en est fallu de quelques voix pour qu’il décroche un deuxième siège. « Les journaux qui prévoyaient déjà de titrer “Le dernier communiste de Frise a été dégagé” ont dû envoyer une autre version à l’imprimerie », écrit la section frisonne du NCPN. Une très belle victoire !
Bert De Belder
http://www.ptb.be/weekblad/artikel/pays-bas-en-frise-les-communistes-manquent-de-justesse-deux-sieges-aux-elections-communales.html