Pedro Sanchez (PSOE) est tombé, l'Espagne se dirige vers des élections anticipées
Perspective communiste
Le premier budget du chef du gouvernement socialiste espagnol Pedro Sanchez, au pouvoir depuis huit mois (grâce aux indépendantistes catalans), a été rejeté mercredi par les député.e.s - article et traduction Nico Maury
Une majorité de 191 député.e.s sur 350 ont voté en faveur d'amendements destinés à bloquer le budget (PGE) présenté par Pedro Sanchez.
Les deux partis indépendantistes catalans (ERC et PDECat) et leurs 17 député.e.s ont présenté des amendements (rejetés) visant à obtenir la libération des prisonniers politiques et l'organisation d'un référendum d'autodétermination, cette fois reconnu.
Le gouvernement a maintenu son refus de discuter ces amendements et à fait le choix de chuter. Les discussions ont été rompues vendredi par les socialistes. La défense à tout pris de "l'unité de l'Espagne" l'a emporté au détriment du dialogue et d'un budget qui aurait apporté un plus sociale à tou.te.s les habitant.e.s de ce pays.
Pedro Sanchez ne pouvait s'appuyer que sur les 84 député.e.s socialistes et les 67 député.e.s de Podemos et Izquierda Unida. Après ce revers, Pedro Sanchez pourrait être contraint de convoquer des élections anticipées.
Les deux partis indépendantistes catalans (ERC et PDECat) et leurs 17 député.e.s ont présenté des amendements (rejetés) visant à obtenir la libération des prisonniers politiques et l'organisation d'un référendum d'autodétermination, cette fois reconnu.
Le gouvernement a maintenu son refus de discuter ces amendements et à fait le choix de chuter. Les discussions ont été rompues vendredi par les socialistes. La défense à tout pris de "l'unité de l'Espagne" l'a emporté au détriment du dialogue et d'un budget qui aurait apporté un plus sociale à tou.te.s les habitant.e.s de ce pays.
Pedro Sanchez ne pouvait s'appuyer que sur les 84 député.e.s socialistes et les 67 député.e.s de Podemos et Izquierda Unida. Après ce revers, Pedro Sanchez pourrait être contraint de convoquer des élections anticipées.