Petites phrases sorties de l'université d'été du MEDEF
Nicolas Maury
Voilà le vrai visage de nos dirigeants
- Laurence Parisot (présidente du MEDEF cad celle qui commande au Président de la République) : « Il y a deux sortes de bébés : ceux qui naissent avec un iPhone à la main et ceux qui naissent avec un Blackberry à la main. » Ceux qui n’ont ni l’un ni l’autre ont déjà raté leur vie.
- Guillaume Sarkozy (le fils du Calife) : Pour financer les retraites, « il faut que les jeunes et les vieux travaillent ». Si les retraités travaillent, leur retraite pourrait être assurée.
- Éric Woerth (ministre) : « Il faut combiner grand emprunt et rentabilité économique de la dépense publique. Avec un peu de social. » Un peu, accessoirement.
- Guillaume Sarkozy (le fils du Calife) : Pour financer les retraites, « il faut que les jeunes et les vieux travaillent ». Si les retraités travaillent, leur retraite pourrait être assurée.
- Éric Woerth (ministre) : « Il faut combiner grand emprunt et rentabilité économique de la dépense publique. Avec un peu de social. » Un peu, accessoirement.
- Une dirigeante d’entreprise : « L’État devrait prendre en charge le remplacement des femmes en congé de maternité. Pourquoi laisser cette charge aux entreprises ? » Si l’État payait les salaires, ça diminuerait les charges des entreprises.
- Un jeune qui n'a jamais travaillé pour vivre : « Je suis militant des jeunes UMP du 16e arrondissement de Paris. Qu’est-ce que je ferai de mon temps après soixante ans si je ne travaille plus ? » Il pourra toujours militer chez les vieux UMP.
- Michel Godet, économiste : « Cessons de nous plaindre la bouche pleine ! » La salle a frémi. Avant de comprendre que ça ne s’adressait pas aux patrons.
- Jean-Claude Mailly, secrétaire général de FO : « On ne peut pas être gouvernants et gouvernés. » Le MEDEF négociera avec FO la gouvernance des entreprises.
- Charles Gave, financier libéral : « Je me contrefous de l’économie, seul le profit m’intéresse. » Enfin de la sincérité dans ce monde de chattemites !
- Un patron intervenant : « La retraite par répartition, c’est le système Madoff : on paye les premiers avec l’argent des derniers. » Cette escroquerie intellectuelle mérite-t-elle un commentaire ?
- Serge Dassault (le fils de Marcel Dassault) : « Pour s’en sortir, chez Dassault, on robotise. Comme ça, fini avec les 35 heures ! Un robot ne fait pas la grève, il n’est pas tout le temps en vacances, il travaille jour et nuit. Évidemment, ça fait du chômage. » Hélas, on ne vit pas dans un monde parfait. O. M.
- Un jeune qui n'a jamais travaillé pour vivre : « Je suis militant des jeunes UMP du 16e arrondissement de Paris. Qu’est-ce que je ferai de mon temps après soixante ans si je ne travaille plus ? » Il pourra toujours militer chez les vieux UMP.
- Michel Godet, économiste : « Cessons de nous plaindre la bouche pleine ! » La salle a frémi. Avant de comprendre que ça ne s’adressait pas aux patrons.
- Jean-Claude Mailly, secrétaire général de FO : « On ne peut pas être gouvernants et gouvernés. » Le MEDEF négociera avec FO la gouvernance des entreprises.
- Charles Gave, financier libéral : « Je me contrefous de l’économie, seul le profit m’intéresse. » Enfin de la sincérité dans ce monde de chattemites !
- Un patron intervenant : « La retraite par répartition, c’est le système Madoff : on paye les premiers avec l’argent des derniers. » Cette escroquerie intellectuelle mérite-t-elle un commentaire ?
- Serge Dassault (le fils de Marcel Dassault) : « Pour s’en sortir, chez Dassault, on robotise. Comme ça, fini avec les 35 heures ! Un robot ne fait pas la grève, il n’est pas tout le temps en vacances, il travaille jour et nuit. Évidemment, ça fait du chômage. » Hélas, on ne vit pas dans un monde parfait. O. M.