Philippe Martinez, nouvel homme clé de la CGT
Perspective communiste
Proposé au poste de Secrétaire général, le secrétaire de la fédération métallurgie (60.000 adhérents) est un proche du Parti Communiste Français
Philippe Martinez, dirigeant de la CGT, a été chargé par les membres du CCN du 13 janvier de piloter un collectif chargé de présenter une nouvelle proposition de Bureau confédéral lors de leur prochaine réunion les 3 et 4 février prochains, a tenu un point de presse ce mercredi 14 janvier à Montreuil.
Philippe Martinez fut délégué central CGT chez Renault. «Ce n'est pas quelqu'un de consensuel, beaucoup ne l'aiment pas en interne», avoue un observateur des questions sociales. Mais, a contrario, Philippe Martinez a pour lui de n'avoir aucun concurrent crédible, les opposants à Thierry Lepaon n'ayant pas su, jusqu'à présent, s'organiser.
Son expérience plaide aussi en sa faveur: il dirige depuis six ans une fédération, la métallurgie, qui compte plus de 60.000 adhérents, est la première du privé et la troisième de toute la CGT. Il sait aussi tenir ses troupes. «C'est un homme intelligent, qui a une vraie connaissance de l'industrie», souligne un connaisseur du social. «Il maîtrise parfaitement ses dossiers», renchérit Gabriel Artero, son homologue à la CFE-CGC (syndicat des cadres).
De façon générale, Philippe Martinez ne fait pas partie des «réformistes» de la CGT. Campant sur sa stratégie traditionnelle, la CGT de la métallurgie n'a pas signé les deux derniers accords conclus en 2014 entre le patronat et d'autres syndicats du secteur, sur l'alternance et sur la formation professionnelle. «Philippe Martinez se positionne sur une ligne favorable à un syndicalisme de lutte de classe, attentive aux exigences du Parti Communiste Français. Mais une fois arrivé au pouvoir, rien ne dit qu'il ne composera pas davantage», nuance Bernard Vivier, directeur de l'Institut du travail. «C'est quelqu'un de ferme. Mais il est ouvert à la discussion», souligne un fin connaisseur du social.
Philippe Martinez fut délégué central CGT chez Renault. «Ce n'est pas quelqu'un de consensuel, beaucoup ne l'aiment pas en interne», avoue un observateur des questions sociales. Mais, a contrario, Philippe Martinez a pour lui de n'avoir aucun concurrent crédible, les opposants à Thierry Lepaon n'ayant pas su, jusqu'à présent, s'organiser.
Son expérience plaide aussi en sa faveur: il dirige depuis six ans une fédération, la métallurgie, qui compte plus de 60.000 adhérents, est la première du privé et la troisième de toute la CGT. Il sait aussi tenir ses troupes. «C'est un homme intelligent, qui a une vraie connaissance de l'industrie», souligne un connaisseur du social. «Il maîtrise parfaitement ses dossiers», renchérit Gabriel Artero, son homologue à la CFE-CGC (syndicat des cadres).
De façon générale, Philippe Martinez ne fait pas partie des «réformistes» de la CGT. Campant sur sa stratégie traditionnelle, la CGT de la métallurgie n'a pas signé les deux derniers accords conclus en 2014 entre le patronat et d'autres syndicats du secteur, sur l'alternance et sur la formation professionnelle. «Philippe Martinez se positionne sur une ligne favorable à un syndicalisme de lutte de classe, attentive aux exigences du Parti Communiste Français. Mais une fois arrivé au pouvoir, rien ne dit qu'il ne composera pas davantage», nuance Bernard Vivier, directeur de l'Institut du travail. «C'est quelqu'un de ferme. Mais il est ouvert à la discussion», souligne un fin connaisseur du social.
