Pierre Laurent (PCF) ne fait "pas partie de ceux qui se réjouissent de la vente du Rafale"
Perspective communiste
Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste (PCF), ne fait "pas partie de ceux qui se réjouissent" de la vente du Rafale car ce n'est selon lui "pas le rôle de la France de vendre des armes" dans des régions "poudrières"
"Je ne fais pas partie de ceux qui se réjouissent de ces ventes de Rafale", a déclaré M. Laurent sur RFI.
"Nous avons été favorables au programme Rafale pour équiper l'armée française. Mais par contre, se mettre à vendre des Rafales dans tous les pays qui sont au milieu de zones de tension, de zones de guerre, et qui jouent parfois un rôle très trouble dans le développement des tensions et des guerres dans la région. C'est le cas du Qatar, mais c'est vrai aussi pour l'Egypte, où les évolutions du pouvoir militaire ne sont pas extrêmement rassurantes pour la démocratie et la paix de la région", a poursuivi le sénateur de Paris.
"Quant à l'Inde", troisième client du Rafale, "les relations entre l'Inde et le Pakistan nous laissent craindre des évolutions de guerre extrêmement inquiétantes. Je ne crois pas que ce soit le rôle de la France de vendre des armes, d'en rajouter, d'accumuler les armes dans ces régions qui sont déjà des poudrières", a jugé M. Laurent.
"Nous avons été favorables au programme Rafale pour équiper l'armée française. Mais par contre, se mettre à vendre des Rafales dans tous les pays qui sont au milieu de zones de tension, de zones de guerre, et qui jouent parfois un rôle très trouble dans le développement des tensions et des guerres dans la région. C'est le cas du Qatar, mais c'est vrai aussi pour l'Egypte, où les évolutions du pouvoir militaire ne sont pas extrêmement rassurantes pour la démocratie et la paix de la région", a poursuivi le sénateur de Paris.
"Quant à l'Inde", troisième client du Rafale, "les relations entre l'Inde et le Pakistan nous laissent craindre des évolutions de guerre extrêmement inquiétantes. Je ne crois pas que ce soit le rôle de la France de vendre des armes, d'en rajouter, d'accumuler les armes dans ces régions qui sont déjà des poudrières", a jugé M. Laurent.
