Plan automobile: Buffet (PCF) pour la relance des salaires plutôt que des aides
Perspective communiste
La députée PCF de Seine-Saint-Denis, Marie-George Buffet, a affirmé mardi préférer une relance des salaires plutôt que des "aides publiques" à l'automobile, à la veille de la présentation du plan de soutien à la filière par le gouvernement
"L'essentiel, c'est moins les aides publiques et le moteur hybride, qu'une relance des salaires", a déclaré l'ancienne numéro un communiste lors d'une conférence de presse du groupe GDR (Front de Gauche et "progressistes" ultramarins).
"On relèvera l'industrie si on a de la relance, si on a de la croissance, et cela passe par les salaires", a plaidé l'élue du département où se trouve Aulnay-sous-Bois où va fermer l'usine PSA.
"Je doute de l'efficacité d'un tel plan si ce ne sont que des aides", a dit l'ancienne ministre, relevant que PSA "avait déjà beaucoup touché d'argent public", "sans qu'il y ait eu de retour sur l'emploi".
"Pendant cinq ans, les ministres n'ont pas prononcé le mot salaire, cela leur arrachait la langue de prononcer le mot salaire. Pendant les cinq ans qui viennent, on doit entendre le mot salaire à l'Assemblée nationale", a-t-elle poursuivi.
"On ne peut pas se limiter à un plan d'action, si on ne prend pas à bras-le-corps la question du pouvoir d'achat", a renchéri de son côté le président du groupe GDR, le député PCF du Puy-de-Dôme, André Chassaigne.
Il a de nouveau plaidé pour la proposition de loi déposée par le groupe visant à interdire les licenciements boursiers. Il n'y a "pas eu d'engagment" du gouvernement sur ce sujet, a-t-il précisé, y compris après une rencontre avec le Premier ministre la semaine dernière.
Le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg doit présenter mercredi en Conseil des ministres un plan de soutien à la filière automobile.
"On relèvera l'industrie si on a de la relance, si on a de la croissance, et cela passe par les salaires", a plaidé l'élue du département où se trouve Aulnay-sous-Bois où va fermer l'usine PSA.
"Je doute de l'efficacité d'un tel plan si ce ne sont que des aides", a dit l'ancienne ministre, relevant que PSA "avait déjà beaucoup touché d'argent public", "sans qu'il y ait eu de retour sur l'emploi".
"Pendant cinq ans, les ministres n'ont pas prononcé le mot salaire, cela leur arrachait la langue de prononcer le mot salaire. Pendant les cinq ans qui viennent, on doit entendre le mot salaire à l'Assemblée nationale", a-t-elle poursuivi.
"On ne peut pas se limiter à un plan d'action, si on ne prend pas à bras-le-corps la question du pouvoir d'achat", a renchéri de son côté le président du groupe GDR, le député PCF du Puy-de-Dôme, André Chassaigne.
Il a de nouveau plaidé pour la proposition de loi déposée par le groupe visant à interdire les licenciements boursiers. Il n'y a "pas eu d'engagment" du gouvernement sur ce sujet, a-t-il précisé, y compris après une rencontre avec le Premier ministre la semaine dernière.
Le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg doit présenter mercredi en Conseil des ministres un plan de soutien à la filière automobile.