Pollution atmosphérique en Ile de France et la question du nucléaire
Perspective communiste
Un mot sur la pollution en Île de France, et les aspirations contradictoires de ceux qui déplorent cette situation et en même temps, militent pour une sortie du nucléaire (civil) - Amar Bellal
Le pétrole (transport par automobile et camion) est environ à 50% responsable de cela, le reste étant due aux activité agricoles et au chauffage au bois des maisons. C'est donc bien parce que la France est encore fortement dépendante du pétrole par les transports, bien que nous ayons réussi à nous débarrasser du charbon par le nucléaire concernant la production d'électricité, que nous subissons encore ce genre d'épisode.
Mais imaginons, si au lieu des centrales nucléaires, nous avions, comme en Allemagne, des centrales au charbon comme sources principales de production d'électricité (voir le graphe, source AIE)...la pollution en serait bien plus grave (pas juste quelque % en plus, entendons nous bien, mais plus du double!..), car en plus du transport, nous aurions toutes les particules et les poisons issus d'une bonnes dizaines de centrales au charbon qui entoureraient Paris pour s’approvisionner en électricité. D'autre part, si nous voulons transformer une bonne partie des véhicules à pétrole en véhicules propres à propulsion électrique par exemple (on ne pourra pas se passer complètement de la voiture), au coté de service public de transport collectif renforcé bien sur, il faudrait de nouvelles sources de production d'électricité qui ne soient pas le charbon ou le gaz, sinon on ne fait que déplacer de quelques dizaines de km la pollution.
Insistons bien, seuls le charbon, le gaz ou le nucléaire peuvent faire face à ce type de demande à l'échelle d'un pays (surtout quand pendant des semaines, il n'y a pas de vent, au milieu de l'hiver...). Et pas de solution simpliste comme « le renouvelable peut prendre le relais » : voir l'exemple de l'Allemagne, les ordres de grandeur sont telles et les limites technologiques aussi, que cela ne fait pas le compte, cela peut être un complément sans plus (pas plus de 15-20%, le reste doit être produit avec des moyens conventionnels..).
Réfléchissez y la prochaine fois qu'on vous entendrez un homme ou une femme politique vous proposer la sortie du nucléaire et vous expliquer que c'est une bonne mesure "social et écologique" et bla bla bla...
Mais imaginons, si au lieu des centrales nucléaires, nous avions, comme en Allemagne, des centrales au charbon comme sources principales de production d'électricité (voir le graphe, source AIE)...la pollution en serait bien plus grave (pas juste quelque % en plus, entendons nous bien, mais plus du double!..), car en plus du transport, nous aurions toutes les particules et les poisons issus d'une bonnes dizaines de centrales au charbon qui entoureraient Paris pour s’approvisionner en électricité. D'autre part, si nous voulons transformer une bonne partie des véhicules à pétrole en véhicules propres à propulsion électrique par exemple (on ne pourra pas se passer complètement de la voiture), au coté de service public de transport collectif renforcé bien sur, il faudrait de nouvelles sources de production d'électricité qui ne soient pas le charbon ou le gaz, sinon on ne fait que déplacer de quelques dizaines de km la pollution.
Insistons bien, seuls le charbon, le gaz ou le nucléaire peuvent faire face à ce type de demande à l'échelle d'un pays (surtout quand pendant des semaines, il n'y a pas de vent, au milieu de l'hiver...). Et pas de solution simpliste comme « le renouvelable peut prendre le relais » : voir l'exemple de l'Allemagne, les ordres de grandeur sont telles et les limites technologiques aussi, que cela ne fait pas le compte, cela peut être un complément sans plus (pas plus de 15-20%, le reste doit être produit avec des moyens conventionnels..).
Réfléchissez y la prochaine fois qu'on vous entendrez un homme ou une femme politique vous proposer la sortie du nucléaire et vous expliquer que c'est une bonne mesure "social et écologique" et bla bla bla...
