Pour apaiser les marchés, l'Espagne établi un nouveau plan de rigueur
Perspective communiste
Sous la pression des marchés affolés par la crise grecque, le chef du gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero (PSOE), donne un tour de vis supplémentaire au plan de rigueur de 50 milliards d'euros
Les nouvelles mesures que le dirigeant socialiste a énumérées, mercredi 12 mai, devant le Parlement, prévoient une réduction supplémentaire des dépenses publiques d'environ 15 milliards d'euros en 2010-2011. La plus spectaculaire est la diminution de 5 % en moyenne du traitement des fonctionnaires à partir de juin et le gel de toutes les rémunérations de la fonction publique en 2011. Plus de 2,6 millions de personnes sont touchées par ce coup de frein salarial qui permettra une économie de 2,5 milliards d'euros.
Venant après la suppression de la revalorisation automatique des retraites, la disparition de la prime à la naissance et d'autres aides sociales, cette mesure a provoqué l'ire des deux centrales syndicales, UGT et CCOO, jusqu'à présent peu combatives. Elles dénoncent "une faillite du discours politique" de M. Zapatero et "un changement de scénario dans les relations entre syndicats et gouvernement".
Venant après la suppression de la revalorisation automatique des retraites, la disparition de la prime à la naissance et d'autres aides sociales, cette mesure a provoqué l'ire des deux centrales syndicales, UGT et CCOO, jusqu'à présent peu combatives. Elles dénoncent "une faillite du discours politique" de M. Zapatero et "un changement de scénario dans les relations entre syndicats et gouvernement".
Le commissaire européen Olli Rehn s'est félicité de mesures qui "semblent aller dans la bonne direction". Pour le Fonds monétaire international (FMI), "c'est la meilleure voie pour renforcer la confiance des marchés".
Une fois de plus les sociaux démocrates, après les grecs du PASOK, se rangent du côté du capital, des spéculateurs et des banques.