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Pouvoir d'achat : Nicolas SARKOZY en père fouettard des travailleurs

Nicolas Maury

Ccommuniqué de Jean Pierre BRARD Député communiste (app-PCF) de Seine-Saint-Denis, Maire de Montreuil

Pouvoir d'achat : Nicolas SARKOZY en père fouettard des travailleurs
Le Président l'a d'emblée avoué : le gouvernement n'investira pas un centime dans le pouvoir d'achat des Français car « il n'y a pas d'argent dans les caisses », toutes les marges budgétaires de l'Etat ayant été absorbées par le paquet fiscal de cet été, pour le plus grand profit des contribuables aisés.

Pour le pouvoir d'achat des travailleurs, le Président a en effet beaucoup moins d'imagination que pour les cadeaux fiscaux aux plus riches. La seule solution proposée aux Français pour masquer la stagnation du revenu salarial est de travailler toujours plus, si leur patron est d'accord... La majorité ne démord pas de la croyance selon laquelle le démantèlement du code du travail permettra miraculeusement des hausses de salaire. La stratégie des patrons contre les 35h qui a consisté à faire payer aux salariés la réduction du temps de travail par un gel prolongé des salaires triomphe aujourd'hui. Ils obtiennent la destruction des 35h. Et du code du travail avec la possibilité ouverte aux entreprises de déroger aux accords de branche sur le temps de travail, ce qui constitue un recul historique.

Quant au paiement des RTT non prises, on se demande bien comment les hôpitaux et les administrations déjà exsangues pourront les payer.

Malheureusement pour Nicolas SARKOZY, le pouvoir d'achat est un domaine où le blabla idéologique, les promesses et les boniments sont quotidiennement mis à l'épreuve des faits et vite démentis par le niveau critique du porte-monnaie de chaque citoyen et consommateur. Les salariés auront tôt fait de s'apercevoir que ce n'est pas la fin des 35h qui va les enrichir.

L'augmentation réelle et durable du pouvoir d'achat passe par une autre politique : la revalorisation prioritaire des petits et moyens salaires du public et du privé, des mesures de justice fiscale (baisses de TVA ciblées, retour à la progressivité de l'impôt), la hausse des petites retraites et des minima sociaux, la majoration de la prime pour l'emploi, la fin des déremboursements et des franchises médicales et enfin le chèque transport pour ceux qui doivent acheter du carburant pour aller travailler.


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