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Présidentielle 2022: le PCF dira s'il présente un candidat le 9 mai

Perspective communiste

La présidentielle 2022 approche à grands pas et les formations politiques de gauche s’organisent. Le parti communiste français tenait ce samedi 12 décembre son conseil national au cours duquel un calendrier a été fixé pour cette échéance.

Lors d’une visioconférence de presse, le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, a annoncé qu’une conférence nationale se tiendrait les 10 et 11 avril prochain afin d’adopter un projet pour la présidentielle.

La question d’une candidature communiste sera aussi posée et tranchée par un vote les 7 et 9 mai 2021. “La question sera: est-ce qu’on veut que le PCF porte ce projet ou qu’un autre candidat ou candidate, et on mettra son nom, le porte”, a précisé le député du Nord devant la presse.

Fabien Roussel, qui s’était fait élire à la tête du parti sur la promesse de présenter une candidature communiste, n’a pas redonné sa position dans ce débat. “Je le dirai plus tard”, a-t-il déclaré. “L’avantage de ce calendrier est d’avoir un candidat tôt”, a-t-il néanmoins ajouté, laissant penser qu’il est toujours favorable à une option au sein de son parti, comme il le confirmait au Monde fin novembre alors que d’autres font déjà campagne pour Jean-Luc Mélenchon.

Mélenchon en embuscade


Alors que seul Jean-Luc Mélenchon est officiellement déclaré candidat à gauche et que début mai, les autres candidatures de gauche ne seront sans doute pas encore connues (PS et EELV se sont donné l’été pour trancher), il est fort probable que les adhérents du parti soient sondés sur le soutien à l’Insoumis ou sur une candidature propre. “Je pense que les choix seront Jean-Luc Mélenchon ou une candidature communiste”, a confirmé à demi-mot le secrétaire national, alors qu’une commission de vingt personnes doit affiner la question posée et organiser les débats internes. Si plusieurs candidatures communistes sont en lice, celles-ci seront tranchées “par un vote” a-t-on promis.

En 2017, le PCF, avait soutenu la candidature de Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle. “Pour nous, ce qui est déterminant, c’est de sortir du capitalisme. Même au sein des écologistes cohabitent plusieurs sensibilités”, a-t-il noté avant de critiquer le bilan socialiste de François Hollande. “Il a dit ‘mon ennemi c’est la finance’, avec ça nous sommes d’accord, mais il a dit aussi ‘cet ennemi n’a pas de nom et pas de visage’. Moi je peux vous dire que les noms et les visages je les connais je peux vous donner leurs adresses, c’est pour ça qu’il n’a pas combattu la finance”, a vivement critiqué Fabien Roussel.

“Il y a un besoin de communisme dans la société”

“Nous discutons avec les insoumis, les écologistes et les socialistes et nous continuerons à discuter avec eux, quelle que soit la réponse à la question posée lors de la conférence nationale”, a-t-il encore indiqué à propos de l’union des forces de gauche qui n’est pas encore à l’ordre du jour pour 2022.

Pierre Laurent, son prédécesseur à la tête du parti et sénateur de Paris a ajouté qu’il y a “un vrai besoin de communisme qui s’exprime dans la société”. Tous les deux ont insisté sur l’importance des élections législatives pour avoir “le plus de députés communistes possible” à l’Assemblée nationale, selon Fabien Roussel et pour “rééquilibrer la place de ce scrutin dans la vie politique”, pour Pierre Laurent. Comme si c’était surtout cette échéance-là qui comptait pour eux.

Huffghinton Post


Commentaires (1)
1. JC Vaslet le 12/12/2020 19:15
C'est foutu. Il n'y aura pas de candidat communiste.
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