Présidentielle au Chili : la gauche et l'extrême droite au second tour
Perspective communiste
Tremblement de terre au Chili pour les élections présidentielles.
Gabriel Boric, le candidat de la coalition de la gauche progressiste - soutenue par le Parti communiste - se qualifie pour le second tour des élections présidentielles avec 25,83% des voix juste derrière le candidat d’extrême-droite, José Antoni Kast qui termine en tête du scrutin avec 27,91 % des voix.
Article et traduction Nico Maury
Le candidat d'extrême droite, nostalgique du dictateur Pinochet, José Antonio Kast est arrivé en tête du premier tour des élections présidentielles avec 27,91% des voix. Il devant le candidat de gauche Gabriel Boric (25,83%).
Gabriel Boric, qui avait remporté la primaire de gauche face au communiste Daniel Jadue, échoue a devenir l'incarnation de l'alternative populaire du Chili. Avec 25,83% des suffrages, le candidat de gauche se qualifie pour le second tour de l'élection.
Les autres candidats se retrouvent en faiseur de roi.
Franco Parisi (droite) remporte 12,80% des voix, ce candidat qui vit en Floride a fait campagne que sur Internet. Le candidat de la droite institutionnelle, Sébastien Sichel, ne recueille que 12,79% des voix, une grande partie de son électorat radicalisé est parti soutenir José Antonio Kast.
La candidate des radicaux et des socialistes, Yasna Prévôté, ne remporte que 11,61% des voix. Marco Enriquez-Ominami remporte (centre-gauche) remporte 7,61% des voix.
Le communiste Eduardo Artés (Parti communiste chilien - Action prolétarienne) ferme le ban avec 1,47% des voix.
La droite a réussi à retourner la situation politique en sa faveur et Gabriel Boric, par sa tiédeur, n'a pas réussi à maintenir la mobilisation populaire issue des luttes sociales de 2019, ni a rallier sur son nom la colère du peuple exprimée lors des élections constituantes. Le second tour des présidentielles sera compliqué et le Chili peut se réveiller avec un Bolsonaro au pouvoir.
La participation était de 47,34% (-1,7)
Gabriel Boric, qui avait remporté la primaire de gauche face au communiste Daniel Jadue, échoue a devenir l'incarnation de l'alternative populaire du Chili. Avec 25,83% des suffrages, le candidat de gauche se qualifie pour le second tour de l'élection.
Les autres candidats se retrouvent en faiseur de roi.
Franco Parisi (droite) remporte 12,80% des voix, ce candidat qui vit en Floride a fait campagne que sur Internet. Le candidat de la droite institutionnelle, Sébastien Sichel, ne recueille que 12,79% des voix, une grande partie de son électorat radicalisé est parti soutenir José Antonio Kast.
La candidate des radicaux et des socialistes, Yasna Prévôté, ne remporte que 11,61% des voix. Marco Enriquez-Ominami remporte (centre-gauche) remporte 7,61% des voix.
Le communiste Eduardo Artés (Parti communiste chilien - Action prolétarienne) ferme le ban avec 1,47% des voix.
La droite a réussi à retourner la situation politique en sa faveur et Gabriel Boric, par sa tiédeur, n'a pas réussi à maintenir la mobilisation populaire issue des luttes sociales de 2019, ni a rallier sur son nom la colère du peuple exprimée lors des élections constituantes. Le second tour des présidentielles sera compliqué et le Chili peut se réveiller avec un Bolsonaro au pouvoir.
La participation était de 47,34% (-1,7)