Présidentielle russe: Guennadi Ziouganov officiellement candidat du Parti communiste
Nicolas Maury
Le congrès du Parti Communiste de la Fédération de Russie (KPRF) a soutenu la candidature du leader de ce parti Guennadi Ziouganov à l'élection présidentielle russe du 2 mars prochain
La décision ad hoc a été adoptée avec 215 voix pour et 3 contre, lors du 12e Congrès extraordinaire du KPRF qui se tient aujourd'hui dans la région de Moscou. Cette candidature de M. Ziouganov sera la troisième de la carrière politique du leader du KPRF. Conformément à la législation russe, le KPRF, représenté au parlement, est dispensé de réunir les deux millions de signatures nécessaires afin de présenter un candidat à la présidentielle.
Le leader du Parti communiste (KPRF) Guennadi Ziouganov a appelé Russie unie à participer à un débat télévisé en vue de l'élection présidentielle du 2 mars prochain, lors du 12e Congrès extraordinaire du KPRF."J'invite officiellement le nouveau pouvoir et le nouveau candidat de Russie unie à un dialogue de ce type", a déclaré M Ziouganov samedi au cours du congrès. M. Ziouganov a souligné que les communistes étaient prêts à débattre de manière "aussi bien individuelle que collective", avant d'affirmer que Russie unie craignait un tel débat."Je vous assure qu'ils ont tout simplement peur d'un tel débat", a fait savoir le leader du KPRF.
Guennadi Ziouganov a dénoncé les "nouveaux tsars imposés au peuple", dans une critique du "dauphin" de Vladimir Poutine."Notre société a été manipulée de façon ouverte et arrogante. De nouveaux tsars sont imposés au peuple", a-t-il lancé. Il accuse le Kremlin d'exercer désormais "un contrôle total" sur la scène politique.
En 2000, il avait recueilli 29% des voix, contre 53% pour Vladimir Poutine. Le PC est la seule force d'opposition dans le nouveau Parlement avec un score de 11,57% aux législatives du 2 décembre. M. Ziouganov a cependant dénoncé une fois de plus samedi les "fraudes massives" lors du scrutin. La candidature de M. Ziouganov s'ajoute à celle de l'ex-Premier ministre Mikhaïl Kassianov, entré dans l'opposition libérale.
M. Ziouganov a présenté samedi son programme : nationalisation des ressources naturelles et de l'industrie d'armement, monopole sur l'alcool, lutte contre la pauvreté et contre une inflation galopante..."Notre pays est étranglé par la pauvreté", a-t-il dit, dénonçant le fait que 55 millions de Russes vivent avec moins de 200 dollars (139 euros) par mois. "Nous n'appellons pas à un retour vers le passé mais à une nouvelle forme de socialisme, sans les erreurs et les illusions du passé", a-t-il ajouté.
Le leader du Parti communiste (KPRF) Guennadi Ziouganov a appelé Russie unie à participer à un débat télévisé en vue de l'élection présidentielle du 2 mars prochain, lors du 12e Congrès extraordinaire du KPRF."J'invite officiellement le nouveau pouvoir et le nouveau candidat de Russie unie à un dialogue de ce type", a déclaré M Ziouganov samedi au cours du congrès. M. Ziouganov a souligné que les communistes étaient prêts à débattre de manière "aussi bien individuelle que collective", avant d'affirmer que Russie unie craignait un tel débat."Je vous assure qu'ils ont tout simplement peur d'un tel débat", a fait savoir le leader du KPRF.
Guennadi Ziouganov a dénoncé les "nouveaux tsars imposés au peuple", dans une critique du "dauphin" de Vladimir Poutine."Notre société a été manipulée de façon ouverte et arrogante. De nouveaux tsars sont imposés au peuple", a-t-il lancé. Il accuse le Kremlin d'exercer désormais "un contrôle total" sur la scène politique.
En 2000, il avait recueilli 29% des voix, contre 53% pour Vladimir Poutine. Le PC est la seule force d'opposition dans le nouveau Parlement avec un score de 11,57% aux législatives du 2 décembre. M. Ziouganov a cependant dénoncé une fois de plus samedi les "fraudes massives" lors du scrutin. La candidature de M. Ziouganov s'ajoute à celle de l'ex-Premier ministre Mikhaïl Kassianov, entré dans l'opposition libérale.
M. Ziouganov a présenté samedi son programme : nationalisation des ressources naturelles et de l'industrie d'armement, monopole sur l'alcool, lutte contre la pauvreté et contre une inflation galopante..."Notre pays est étranglé par la pauvreté", a-t-il dit, dénonçant le fait que 55 millions de Russes vivent avec moins de 200 dollars (139 euros) par mois. "Nous n'appellons pas à un retour vers le passé mais à une nouvelle forme de socialisme, sans les erreurs et les illusions du passé", a-t-il ajouté.