Perspective communiste
Le chef de Podemos essaie de convaincre les indépendantistes catalans, pour certains sous les verrous, pour d'autres en exil, d'appuyer le vote du budget au parlement espagnol - article et traduction Nico Maury
Cette réunion s'est tenu à la prison de Lledoners, près de Barcelone.
Avec 84 député.e.s seulement sur un total de 350 dans l'hémicycle, les socialistes auront absolument besoin de tous leurs alliés pour faire passer la loi de finances, y compris du soutien des partis nationalistes et catalans. Le leader de Podemos tente alors de jouer un rôle d'intermédiaire, en rendant visite en prison à l'indépendantiste de gauche Oriol Junqueras, pour le convaincre de l'importance de voter un budget qui tourne la page de l'austérité.
Libération des prisonniers politiques
Le leader emprisonné réclame « un geste » en faveur des politiques catalans, comme lui en attente de jugement. La condition minimale exigée par l'ERC est la libération des prisonniers politiques (et le retour des exilé.e.s), avec des négociations pour la tenue d'un référendum d'autodétermination reconnu par Madrid.
“Agraïts per la visita i per la interessant conversa.
— Oriol Junqueras 🎗️ (@junqueras) 19 octobre 2018
Constatem les diferències que ens separen però també les moltes coses que ens uneixen.
Seguim! Abraçada @Pablo_Iglesias_ “
Mais le gouvernement espagnol refuse d'intervenir dans le dossier judiciaire et condamne cette visite en prison, présentée comme une « initiative personnelle » du chef de Podemos.
Avec Carles Puigdemont au téléphone aussi
Acabo de hablar por teléfono con Carles Puigdemont. Hemos conversado durante 45 minutos.
— Pablo Iglesias (@Pablo_Iglesias_) 21 octobre 2018
Hemos hablado de la situación política en Catalunya y en España, del escenario político creado tras la moción de censura, de las nuevas correlaciones de fuerzas parlamentarias y de la situación de los presos políticos catalanes y los exiliados.
— Pablo Iglesias (@Pablo_Iglesias_) 21 octobre 2018
Pienso que el líder político de JxC, en tanto que representa a la segunda fuerza política en las últimas elecciones catalanas y a la primera de la coalición que gobierna en Catalunya, es un interlocutor importante independientemente de su situación procesal y de haberse exiliado.
— Pablo Iglesias (@Pablo_Iglesias_) 21 octobre 2018